d’objet-espace. Un attribut particulier du concept est la separation de la selection des donnees d’image de son 
positionnement. Les propriétés de l'appareillage basés sur ce concept seront différentes de celles des appareils 
de restitution actuels et elles peuvent se montrer plus désirables pour certaines applications. Un exemple d'une 
mise en oeuvre de la restitution indépendante, le restituteur d'espace-image (image-space plotter), est discuté 
briévement. 
16. Forrest, R.B. 
Etats Unis 
L'APPAREIL DE REDRESSEMENT DES LIGNES PLANIMÉTRIQUES LR-2 
Le LR-2 est un redresseur de lignes planimétriques transportable qui trace des dessins en lignes redressées de 
détails sélectionnés sur des photographies aériennes inclinées. Emballée en trois caisses portables, l'unité a un 
poids total de 55 kilos. C'est une version numérique du LR-1, améliorée quant au confort de l'opérateur, la 
précision, et la portabilité. L'opérateur trace les détails à exprimer dans la restitution sur un cliché incliné, 
panoramique, ou sur un enregistrement infrarouge ou de radar à vu latérale, et un traceur registre 
simultanément les détails rectifiés à l'échelle désirée. Des inclinaisons jusqu'à 85A et des distances focales de 
25 à plus de 900 millimétres peuvent étre employées. Un affichage de distance au sol est fourni. 
17.  Gebry, J. 
Hongrie 
L'ORTHOPHOTOSCOPE RADIAL 
La méthode et l'instrument décrits dans cet article sont l'invention de l'auteur. Le tracé de la carte 
orthophotographique peut étre accompli avec n'importe quel stéréoautographe. 
Après avoir trouvé l'orientation relative et absolue des clichés aériens choisis pour la restitution orthographi- 
que, on trace une spirale bien centrée et dont l'expansion du tour posséde une valeur «d» constante. Cette 
spirale porte le nom de spirale fondamentale. La spirale et le cliché aérien peuvent étre examinés simultané- 
ment avec l'oculaire de l'appareil et un repère. On procède comme suit: le repère est déplacé à partir du centre 
le long de la spirale de façon que, pendant son déplacement dans le modèle spatial stéréoscopique, il demeure 
constamment en contact avec le terrain. Pendant ce temps, le coordinatographe, relié au stéréoautographe, 
trace ou grave sur un support, à une échelle prédéterminée, une courbe correspondant à de la spirale 
fondamentale du cliché aérien. La spirale totale est établie après analyse des deux modèles. 
La spirale totale n’est plus du tout une spirale régulière; elle est déformée comme la réciproque des différences 
de hauteur et de la déformation de la perspective. 
Cette courbe s’appelle la spirale directrice. Le déplacement du repère sur la spirale peut aussi être effectué 
mécaniquement. Si la spirale directrice avait été tracée directement sur le terrain avant la prise de vues, alors 
cette courbe apparaîtrait sur les clichés comme une spirale fondamentale ordinaire. 
Les trois parties principales de cet appareil d’orthorestitution sont constituées de trois disques tournant à la 
même vitesse angulaire: le disque négatif, le disque de commande et le disque de la carte ortho-photo. Le 
négatif est fixé au disque négatif. L’image du négatif original est examinée à travers une mince fente circulaire 
dont l'épaisseur est la méme que la distance radiale d’un tour de spirale. Le disque à fente se déplace en une 
révolution; l’axe des fentes est dirigé radialement vers l’extérieur. 
La spirale directrice du disque de commande détermine la superficie de l’image du négatif original projetée 
à travers la fente et la distance entre deux spirales successives détermine le degré de grossissement. 
L'image en provenance du négatif original qui est projetée à travers la fente tombe sur une surface 
photosensible précisement à l’endroit déterminé par la spirale directrice. 
La distorsion angulaire produite par des changements d’inclinaison est continuellement corrigée par le 
dispositif de réglage K. Le changement continu de grossissement de l’image est assuré par un système optique 
zoom ou par projection cathodique. 
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