— Dr Dubuisson (France): rapport invité
sur les applications de la photogrammétrie à
la confection des fichiers numériques (urbains
en particulier). Rapport dont la préparation
a notamment fait l'objet d'un questionnaire
international.
— M. Belbachir (Maroc) : rapport invité
sur l’état des applications de l’orthophotogra-
phie dans le monde. Ce rapport a été éga-
lement précédé de l'envoi d'un questionnaire
international.
— M. Morris M. Thompson (U.S.A.) : rap-
port invité sur les récents développements et
les applications actuelles de l'automation en
photogrammétrie. Ce rapport a bénéficié de
la collaboration de M. Edward M. Mikhail.
Enfin pour explorer totalement le champ
d'activité de la Commission IV, il a été décidé
de solliciter trois autres spécialistes qui pré-
senteront les communications sur invitations
suivantes
— Dr. Brindópke (R.F.A.) : utilisation des
photos à grande échelle pour la restitution et
la cartographie à grande échelle.
— Pr. J. Visser (Pays-Bas) : Utilisation des
orthophotocartes à grande échelle pour les
levés cadastraux et les projets de développe-
ment ruraux et urbains.
— M. J. Denégre (France) : acquisition et
contróle des données par photogrammétrie
numérique à grande échelle. Ce rapport a pu
également bénéficier d'un questionnaire inter-
national.
Ce sont donc déjà des représentants de huit
pays différents qui assureront la présentation
des textes sur invitation. Si l'on tient compte
des participations envisagées aux tribunes de
discussion, le nombre de pays sollicités passe
à 15 dans l'état actuel de l'organisation. Nul
doute que ce chiffre sera dépassé et permettra
d'obtenir un panorama assez complet de la
situation. Que chacun soit à nouveau remercié
de la collaboration qu'il veut bien apporter
aux travaux de la Commission IV.
Il reste à souhaiter de riches débats au
cours des sessions et des tribunes à Helsinki
en espérant que l'aspect toujours un peu diri-
giste de l'organisation prévue n'étouffe pas
les échanges d'idées mais les suscite au con-
traire. La Commission IV a besoin de l'expé-
rience de chacun de ses membres, qu'il s'agis-
se de réussites ou d'insuccés. Chacun doit
donc s'y trouver à l'aise. Il n'y a pas de ques-
tions mineures à traiter mais il n'y a que des
problémes à résoudre.
II — QUESTIONNAIRE
IL1 — Généralités
Un questionnaire international a permis de
compléter et de préciser un certain nombre
d'informations sur la situation de la photo-
grammétrie et son évolution. Les réponses
recues, en nombre de 23, émanent des cinq
continents, de pays développés ou en voie de
développement, d'organismes publics ou pri-
vés, civils ou militaires. Que chacun soit re-
mercié de sa collaboration extrémement pré-
cieuse.
L'ensemble des réponses laisse apparaitre
un développement mondial sensible des acti-
vités photogrammétriques. Qu'il s'agisse des
méthodes et appareils de production, de la
gamme des produits, du volume de production
et des domaines d'application de la photo-
grammétrie, la tendance générale est soit à
l'introduction de nouveautés déterminantes
depuis la situation de 1972 (53 éléments de
réponse se rangent dans cette catégorie, soit
43 99) soit au prolongement des activités anté-
rieures (59 éléments de réponse dans cette
catégorie, soit 49 96). On signale assez peu de
tendances à la régression de certaines activités
(4 éléments de réponse dans ce sens, soit 3 90)
ou à l'abandon de certaines techniques (6 cas,
soit 5%); encore faut-il préciser qu'il s'agit
souvent du remplacement d’appareils de type
ancien par des systèmes plus performants (U.
S.A.).
Les pays européens fournissent de façon
quasi unanime des réponses modérées, faisant
état essentiellement de simples développe-
ments d'activités (88 90 des éléments de ré-
ponses) Trés peu de cas de régression (6 96)
mais aussi trés peu de nouveautés déterminan-
tes (6%). En revanche les pays en voie de
développement (Asie, Afrique, Amérique lati-
ne) donnent des réponses situées à 66 % dans
la catégorie des nouveautés déterminantes et
à 3396 pour les extensions d'activités. Ni
régression, ni pratiquement abandon.
L'Australie qui constitue un véritable conti-
nent en soi, et a largement répondu au ques-
tionnaire, se situe ainsi : 46 9o d'éléments de
réponse dans la catégorie des nouveautés dé
terminantes, 40 % dans celle des prolonge-
ments d’activité, 5 % en régression, 9 % pour
les abandons. Quant aux U.S.A., l'essentiel des
éléments mentionnés (75 96) caractérisent des
nouveautés importantes.
Certes tous ces chiffres n'ontils qu'une va-
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