Full text: Reports and invited papers (Part 4)

leur indicative trés limitée. Ils ne peuvent 
qu'illustrer des tendances et matérialiser les 
progrès relatifs et absolus accomplis. 
IL2 — Méthodes et appareils de production 
On assiste à une tendance accrue à l'emploi 
de méthodes connues pour leur efficacité et 
les réductions qu'elles entrainent dans les tra- 
vaux de terrain et les phases de rédaction. 
a - De nombreux pays ont mis en œuvre 
en production l’aérotriangulation sur stéréo- 
comparateurs et/ou appareils de restitution 
(Brésil, Mexique, Soudan, Inde). L'emploi de 
lordinateur se développe pour les compensa- 
tions analytiques. En R.F.A., en France, en Aus- 
tralie, l'aérotriangulation est en progression. 
Les programmes se perfectionnent. 
b - Les méthodes de saisie numérique en 
direct sur appareil de restitution ont été 
essayées, mais sans être encore très largement 
introduites en production (Australie - U.S.A. - 
G.B.). En France elles sont exploitées sous le 
contrôle de mini-ordinateurs. En général leur 
intérêt est reconnu et leur utilisation en exten- 
sion. Les appareils de restitution analytiques 
ont tendance à devenir un peu plus populaires 
(U.S.A.) tandis que le nombre des appareils 
analogiques équipés d’enregistreurs de coor- 
données augmente un peu partout. On numé- 
rise aussi souvent en différé pour la cartogra- 
phie automatique. Des essais dans ce sens ont 
été repris (R.F.A., Finlande, G.B.). Toutefois la 
photogrammétrie numérique ne semble pas 
avoir encore franchi le stade de son dévelop- 
pement initial (U.S.A.). 
c - Les tracés au crayon perdent du terrain 
au profit de la gravure directe ou semi-directe 
sur couche dont on reconnaît la qualité et le 
gain de temps qu'elle permet. Cette technique 
s'est développée notamment en Australie, au 
Mexique, au Soudan. 
d - Il convient de signaler le développe- 
ment de l'orthophotographie. Elle s'étend à 
de nouveaux organismes en Australie et gagne 
en ampleur aux U.S.A. 
e - L'automation poursuit son développe- 
ment. On constate un intérét croissant pour la 
corrélation électronique dans le balayage des 
profils du modéle (U.S.A.) Les systémes de 
production en différé de l'orthophotographie 
à partir de modéles numériques du terrain 
retiennent de plus en plus l'attention des utili- 
sateurs qui cherchent à automatiser par ce 
moyen la restitution. planimétrique (France, 
Australie, U.S.A.). L'ordinateur s'insére tout 
4 
naturellement dans ces chaines et permet 
d'améliorer la qualité du traitement et le ren- 
dement des opérations. Son róle deviendra en- 
core davantage nécessaire pour l'exploitation 
cartographique et thématique des données 
multi-spectrales. 
f - Toutes ces activités se traduisent par 
l'acquisition de nouveaux appareils de toutes 
sortes appareils classiques, comparateurs, 
orthophotorestituteurs sans oublier les ordi- 
nateurs ni les restituteurs analytiques. On note 
en général une volonté de se tenir au courant 
des améliorations possibles, de mener des 
recherches propres, de développer les con- 
tacts (Australie, Turquie). Partout les métho- 
des sont en évolution. 
IL3 Produits photogrammétriques 
a - Gamme 
Les produits sont également en évolution et 
en amélioration permanentes. La gamme se 
diversifie. Elle va méme jusqu'à doubler dans 
certains organismes australiens. 
Les cartes en couleurs au trait maintien- 
nent leur progression ; les surfaces couvertes 
de cartes régulières augmentent. Toutefois les 
cartes au trait se trouvent toujours davantage 
en position de concurrence ou tout au moins 
de complémentarité par rapport aux ortho- 
photocartes dont la demande s'accroît (Aus- 
tralie - U.S.A. - R.F.A. - Mexique). 
Ces dernières sont souvent utilisées accom- 
pagnées de surcharges quelquefois assez nom- 
breuses : hydrographie, routes, courbes de 
niveau, toponymie, carroyage (Australie, à 
1 : 25000). 
On s'accorde généralement à reconnaitre 
l'intérét de l'orthophotographie dans les zones 
les moins développées (meilleure représenta- 
tion, richesse en détails). S'il est probable que 
l'orthophoto ne constituera jamais à elle seule 
la carte de base d'un pays (U.R.S.S.), il faut 
s'attendre à ce qu'elle bénéficie sans doute 
trés rapidement du développement des mé 
thodes numériques ou automatiques (France, 
URS.S. U.S.A. Canada, Algérie...). Aussi de 
nouveaux organismes cherchent-ils à en favo- 
riser l'emploi (Inde) sans que partout soit 
encore définitivement établi le róle qu'elle 
jouera. Il semble que l'intérêt qu'elle présen- 
te pour la révision des cartes au trait soit de 
plus en plus perçu. C'est une sorte de complé- 
mentarité qui ne peut que profiter aux deux 
(Autriche, R.F.A., R.D.A., France, Italie). 
Les plus grandes échelles cartographiques 
 
	        
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