Full text: Reports and invited papers (Part 4)

ciales, ou thématiques, conjointement à d'au- 
tres données issues de la télé-détection aéros- 
patiale et de contróles sur le terrain (cartes 
thématiques du littoral, cartes. d'occupation 
des sols, des pollutions...). 
d - Liaisons avec l'informatique. 
La photogrammétrie contribue de plus en 
plus à la constitution de fichiers informati- 
ques. Différentes formes de saisie sont emplo- 
yées et certaines le sont déjà de manière opé- 
rationnelle. On obtient ainsi progressivement 
dans divers organismes des banques de don- 
nées géographiques. Leur utilisation se multi- 
plie mais n’a pas encore trouvé son plein épa- 
nouissement. La numérisation complémentai- 
re de limites correspondant à des ensembles 
de données statistiques permettra d'obtenir 
la représentation cartographique thématisée 
des études statistiques (Australie). 
Différents éléments topographiques peuvent 
étre enregistrés (France) (courbes de niveau, 
points cotés, hydrographie, toponymie, limi- 
tes administratives, principaux détails plani- 
métriques permanents...) On envisage quel 
quefois d'y adjoindre des données géologiques 
et d'occupation des sols (Mexique), ainsi que 
les renseignements concernant les chambres 
de prises de vues et leurs étalonnages (U.S. 
G.S.). 
Il se crée ainsi de véritables centres d'infor- 
mations cartographiques oü les données des 
modèles numériques de terrain y trouvent une 
place déterminante (U.S.G.S.). L'existence de 
ces données ne sera pas sans avoir d'impor- 
tantes répercussions à long terme sur les pro- 
cédés de restitution et les applications topo- 
graphiques de la photogrammétrie. Les métho- 
des tendront à bénéficier de ces données pour 
accroitre la part d'automation de toutes les 
phases des traitements. Les problémes n'en 
seront pas moins précieux. Il sera rapidement 
nécessaire de fixer le degré de finesse et le 
contenu des fichiers, de perfectionner les pro- 
cédés de mise à jour et d'interrogation. Les 
consoles de visualisation ont un róle privilégié 
pour les corrections et les révisions. Elles faci- 
litent également la conception des cartes thé- 
matiques. 
L'utilisation des multiples fichiers en voie 
de constitution et qui tendent à devenir de 
plus en plus volumineux parait nécessiter la 
mise en place de systémes spécifiques de ges- 
tion des bases de données permettant l'ex- 
traction commode des informations localisées 
et leur sortie cartographique sous une forme 
appropriée. Ce champ d'application suscite de 
multiples réflexions car si de nombreuses pos- 
sibilités nouvelles s'ouvrent, encore faut-il 
avant de s'y lancer, s'assurer de leur faisabilité 
et de leur intérét réel. 
IL4 Emploi des satellites 
Quelques organismes ont déjà étudié l'uti- 
Isiation des images des satellites APOLLO, 
SKYLAB et LANDSAT 1 et 2. Des mosaiques 
ont été faites à 1 : 1 M, voire au 1 : 500 000 et 
au 1 : 250000 pour APOLLO (France, U.S.A., 
Thailande). On a utilisé certaines vues pour la 
révision des cartes à 1 : 500000, voire à 1 : 
250000 (U.S.A., Canada, France), tout au 
moins pour entretenir certains thémes comme 
les limites des foréts et l'hydrographie (cótes, 
iles, cours d'eau, barrages...). 
La précision de SKYLAB (systèmes S 190 
A et B, à 430 km d'altitude) est justiciable des 
normes des cartes à 1 : 50000 mais l'intérét 
de ces vues reste limité du fait de leur petit 
nombre et de ce qu'on n'y voit pas certains 
détails qui devraient figurer sur de telles car- 
tes et méme à des échelles plus petites (routes, 
voies ferrées, limites d'agglomération, détails 
à faible contraste). 
On a également étudié l'intérét pour les car- 
tes à 1 : 50000 des pays mal cartographiés 
d'une combinaison de photos aériennes et 
spatiales, ces derniéres fournissant le canevas 
d'appui nécessaire au redressement des pre- 
mières. 
Des essais ont été faits avec des fusées (Sky- 
lark, en Argentine), à 200 km d'altitude, qui 
s’avèrent utiles pour la cartographie thémati- 
que à 1 : 500000. De même des vues encore 
plus basses en ballon (France, 30 km) présen- 
tent un certain intérêt. 
Mais il s'agit pour l'instant d'essais encore 
trés limités. Aussi l'opinion des différents or- 
ganismes sur l'emploi des données de satel- 
lites pour la cartographie dans les prochaines 
années est-elle très diversifiée. 
Certains n'envisagent pas d'exploitations 
cartographiques immédiates pour leur pays, 
d'autres ne formulent aucune opinion. Il s'a- 
git surtout de pays européens ou d'organismes 
dont les travaux sont axés sur les trés grandes 
échelles. En revanche d'autres espérent pou- 
voir utiliser les images de satellites dans un 
proche avenir pour la révision partielle des 
cartes topographiques à 1 500 000 et 1 
250 000 et la confection de cartes thématiques 
 
	        
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