Full text: Reports and invited papers (Part 4)

fois que leur X, ou leur Y, ou les deux, est 
multiple d'un incrément fixé au départ par 
l'opérateur ; 
c) échantillonnage automatique « mixte », oü 
les points sont prélevés à cadence de temps 
constante, à condition que l'intervalle entre 
2 points successifs soit supérieur à une limite 
donnée (ex. 0.2 mm). Cette méthode a l'avan- 
tage d'éviter les points doubles (en cas d'arrét 
intempestif de l'opérateur) ou une densité ex 
cessive de points (en cas de ralentissement 
excessif de l'opérateur). 
Les trois méthodes d'échantillonnage auto- 
matique supposent évidemment que l'opérateur 
suive fidélement et constamment la courbe à 
numériser, ce qui est une contrainte non négli- 
geable et peut ralentir les opérations, 
d) aussi certains organismes (Ordnance Survey, 
G.B., I.G.N., France, etc.) préfèrent-ils la métho- 
de d'échantillonnage manuel, oü c'est lopé- 
rateur qui choisit lui-même et numérise les 
points caractéristiques de la courbe. (Cette 
méthode est évidemment inapplicable à des 
lignes non matérialisées comme les courbes de 
niveau filées sur le modèle à 3 dimensions). 
Les avantages de cet échantillonnage manuel 
sont nombreux (Gardiner Hill, 1974) : meilleurs 
pointés, moindre fatigue pour l'opérateur, qui 
peut garder une certaine initiative, moindre 
volume de données, et possibilité de tracer 
ensuite des courbes d'interpolation de meilleur 
aspect. 
Néanmoins ces méthodes d'échantillonnage, 
pour différentes qu'elles soient, ne changent 
guere la physionomie des données numériques. 
Les différences importantes se situent davan- 
tage au niveau des logiques de codage et de 
structure des données. 
3. Codage et structure des données 
Le codage de l'information est étroitement 
lié à son exploitation ultérieure : le contenu du 
code, de méme que l'organisation des pointés 
X - y (- z), ne sont pas les mémes suivant que 
l'on cherche à numériser un graphe, une carte 
ou un inventaire : 
— un graphe est essentiellement un ensemble 
de points liés par des relations ; 
— une carte est essentiellement un ensemble 
de lignes, souvent communes à plusieurs objets 
différents ; 
— un inventaire enfin est un ensemble d'objets 
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de méme nature, délimités par des lignes. 
  
  
  
  
  
  
  
  
Fig. 4 
Un exemple simple illustre ces différences : 
il n'est pas nécessaire, pour établir une carte 
topographique à grande échelle d'enregistrer 
l'information « rue » (voir fig. 4) comme compo- 
see des 4 lignes n? 1, 2, 3 et 4, ou d'indiquer 
qu'une partie de la ligne n? 2 est à la fois bord 
de rue et limite de parcelle: le simple codage 
des lignes 1, 2, 3, 4 comme bords de rue (sans 
préciser que c'est la méme) et l'enseignement 
de pointés corrects suffit en effet à une sortie 
cartographique, — mais ne suffit pas à une 
banque de données urbaines oü l'on a besoin 
de connaitre la rue en tant qu'objet. En somme, 
au lieu d'un fichier à 2 niveaux, oü les iden- 
tifiants s'appliquent aux lignes cartographiques 
(nature et forme) et « pointent » sur les enre- 
gistrements x - y - z (relations 1-n), il faut 
considérer un fichier à 3 niveaux, à relation 
n-n pour les 2 premiers (objets et lignes) et 
à relations (1- n) pour les 2 derniers (lignes 
et points) : voir figure 5. 
On peut être ainsi conduit à constituer une 
base de données « objets », pouvant être traités 
comme tels et servir à d'autres informations 
administratives, économiques, écologiques, etc. 
On congoit que l'acquisition des données photo- 
grammétriques, à grande échelle surtout, se 
trouve fortement impliquée et compliquée par 
le propos de tels systémes d'information. 
En particulier le codage des objets ou des 
lignes peut devenir si complexe que l'on pré- 
fere, pour alléger le travail de l'opérateur, 
dissocier le codage des relations (1) (nature et 
topologie) de celui des relations (2) et des 
pointés x - y (-z) (topométrie). Cette acqui- 
sition décomposée en 2 temps suppose un 
intermédiaire supplémentaire pour corréler et 
fusionner les deux fichiers (topologique et topo- 
métrique) obtenus: soit une redondance au 
niveau des pointés (qui permet de déterminer 
par calcul de proximité l'appartenance d'un 
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