tane. Sans entrer dans la technologie des
écrans cathodiques (auto-rafraichis ou à mé
moire), ni dans l'organisation des logiciels, on
peut rappeler que les possibilités offertes à
l'opérateur se développent constamment :
— addition ou suppression de lignes ;
— modification partielle de lignes ;
— calculs d'intersections rigoureuses entre
lignes concourantes (fig. 7) ;
— chainages de lignes existantes pour for-
mer des objets particuliers (ex. foréts limitées
par un réseau de voies de communication) ;
— positionnement des écritures et ajus-
tement des lettres en fonction du fond carto-
graphique..., etc.
Fig. 7. — Calculs d'intersections
Les avantages des méthodes interactives
sont, comme on le sait, non seulement l'extré-
me rapidité de l'exécution (et sa précision,
lorsqu'il s'agit, par exemple, de calculs d'inter-
sections), mais aussi la possibilité de revenir
en arriére à tout instant ou de générer en
séquence des cartes variables par leur contenu
Pig.8
original
ou par leur représentation : la carte numé-
rique devient ainsi une carte « dynamique »
(Kroll, 1975).
La seule limitation du systéme conversa-
tionnel sur écran cathodique ainsi conçu semble
étre la difficulté de corriger certaines erreurs
de pointés : à supposer qu'elles puissent être
mises en évidence (cf. 8 III-2), il est malaisé
pour l'opérateur de générer sur l'écran le ou
les pointés exacts, car aucun référentiel com-
mode et précis ne permet de les repérer. Cette
difficulté varie d’ailleurs suivant les modèles de
pointage sur écran (tablette d'entrée graphique,
boule roulante, photo-style, etc…). Cet incon-
vénient est corrigé par la superposition, déjà
signalée (8 III-2), du document original et de
la carte numérique, visualisés simultanément
sur l'écran.
Une mention doit d'ailleurs étre faite de
certaines corrections de pointés, en traitement
par lots, gráce à un procédé extrémement
simple, mais trés efficace: lorsque le méme
point a été numérisé plusieurs fois (redon-
dance signalée au 8 II-3), comme les nœuds
d’un graphe, il est relativement facile de recher-
cher les pointés homologues, d'en faire la
moyenne et d'éliminer les erreurs, ceci d'une
manière totalement automatique. C’est notam-
ment le cas pour les données de volumétrie
urbaine (sommets de polyèdres).
L'ensemble des modalités qui viennent d'être
décrites peut être résumé dans le tableau de
la figure 8.
Modes de vérification et de correction
résultat de la numérisation
L/L
Visualisation sur photo
sur ortho.
classique
3477 FI)
sur stéréominute
sur traceur sur écran
automatique cathodique (CRT)
Vérification non superposition
avec la numérisation
Correction numérisateur (2D ou 3D)
original + numérisation
traceur interactif 2D
vn
superposition possible
non superposition
(sauf exception)
ny
écran CRT interactif 2D
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