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PHOTOGRAMMETRIC ENGINEERING & REMOTE SENSING, 1976
ABSTRACT: For a comparison of metric and non-metric cameras the
reproducibility of the principal distance and the principal point are
of primary interest. Such a comparison should take into account the
precision requirements for these parameters. Tolerances for the
parameters of the elements of inner orientation can be derived from a
fictitious camera calibration. The estimations show that the com-
puted values depend only on the opening angle of the camera and the
extension of the test field, whereas the size of the camera format is
immaterial. Because the tolerances are much larger for normal-angle
cameras than for wide-angle or super-wide-angle cameras, it is
suggested that, for precision measurements, cameras with long focal
lengths be applied. A comparison of the computed tolerances with the
reproducibility of the principal distance and the principal point
indicate that non-metric cameras do fulfill the requirements within
certain limits. Problems may arise under certain conditions for the
principal point. An accuracy discussion also should include the
parameters of exterior orientation. For example, an unfavourable
base-to-height ratio or vibrations of the stereocamera might reduce
the final measuring precision considerably. Under these conditions
small errors of the inner orientation are of minor importance. In
general, about the same measuring precision can be reached with
metric and non-metric cameras. The data processing for photographs
taken with non-metric cameras is practically bound to analytical
methods, and sophisticated computer programs are needed. Pictures
taken by metric cameras can be restituted with analog plotters.
Therefore it is more a question of the restitution method than a
matter of precision whether metric or non-metric cameras should be
used.
RésuMÉ: C'est le degré de reproductibilité du point principal et de la
distance principale qui constitue le critère essentiel d'une com-
paraison entre chambres métriques et non-métriques. Les exigences de
précision importent alors. On calcule donc des tolérances ap-
propriées à l’aide d’une calibration fictive de la chambre. Les
résultats dépendent du champ angulaire de la chambre, de la
grandeur du terrain d'essai, de la précision des mesures sur les
clichés, mais non du format ou de l'échelle photographique. A égalité
de champ angulaire, on a donc les mémes tolérances pour un appareil
de petit format que pour une cham “re aérienne métrique.‘Il est
conseillable d'employer, pour les tâcnes photogrammétriques, des
chambres non-métriques de champ angulaire aussi faible que pos-
sible. Les exigences de précision sont alors plus facilement remplies.
La comparaison des tolérances calculées avec leur reproductibilité
montre que les chambres non-métriques répondent elles aussi assez
bien aux exigences. La reproductibilité du point principal demeure
imparfaite, mais elle n’est pas meilleure dans les chambres métriques.
Il convient, dans ces considérations sur la précision, de tenir compte
aussi des éléments de l'orientation externe. L'article montre sur la
base d'exemples pratiques que la précision finale dépend beaucoup
plus d'une bonne disposition de la chambre, et de l'absence de
vibrations, que d'une orientation interne raffinée. On arrive en
général à atteindre avec des chambres non-métriques la méme
précision qu'avec des chambres métriques. La restitution de clichés
non-métriques présuppose à vrai dire l'emploi exclusif de procédés
analytiques, alors que les clichés métriques se prétent à la stéréoresti-
tution. Le choix entre chambre métrique et non-métrique ne dépend
donc pas tant de la précision désirée que du matériel restituteur
disponible ou préférable.