- impacts de météorites : structure circulaire de Rochechouart, en France
(Scanvic, 1973), etc.
- phénomènes volcaniques comme c'est le cas pour la structure étudiée par
Rowan (1974) dans le Névada et dont le diamètre est de l'ordre de 100 km.
- massifs intrusifs (leucogranites, ...) qui peuvent avoir ou non atteint
la surface (List, 1974).
- dómes anticlinaux dans les bassins sédimentaires.
La plupart du temps, ces structures se traduisent dans la topographie
ou les formations lithologiques mais quelquefois leur relation avec la topogra-
phie n'est pas évidente. Leur interprétation est alors délicate mais peut se
faire par corrélation avec des données de nature géophysique ou géochimique.
Des exemples assez nombreux de telles corrélations existent déjà dans la litté-
rature.
L'intérét économique des structures circulaires est bien établi en
ce qui concerne la prospection car elles sont assez souvent liées à des gites
minéraux. Ces structures peuvent également, lorsqu'elles sont liées à des
montées intrusives, aider à la prospection géothermique dans la mesure oü des
montées magmatiques récentes peuvent être à la source de phénomènes géothermiques.
Ici encore, il serait utile grâce à des techniques souples et rapides
de systématiser les techniques permettant de comparer rapidement les interpré-
tations de satellite avec des données de type par exemple géochimique ou géo-
thermique. e
Remarque : la stéréoscopie
La stéréoscopie est un paramétre essentiel de la photo-interprétation.
Elle n'existe généralement pas ou bien est faible sur les images de satellite.
Cependant, l'expérience montre que les photo-interprétes utilisent avec profit
sous le stéréoscope le couple formé par les images obtenues dans les bandes 5
et / du satellite LANDSAT.
Cette pseudo-stéréoscopie obtenue à partir de deux bandes spectrales
est paradoxalement quelquefois plus utile pour l'interprétation, lorsque la
qualité des images est bonne, que la vraie stéréoscopie que l'on obtient à
partir de deux orbites décalées dans l'espace, car celle-ci,sauf dans les ©
massifs montagneux, est en général trop faible.