Full text: Reports and invited papers (Part 5)

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Enfin, les enregistrements dans 1'infra-rouge thermique donnent une 
température superficielle qui intégre les variations de température depuis la 
surface jusqu'a une vingtaine de microns de profondeur. Cette couche superfi- 
cielle est extrémement sensible aux conditions météorologiques (vent, ...) et 
on peut observer des écarts de température de 1'ordre de 1° C entre les mesures 
aéroportées et celles obtenues in situ, sur des échantillons, avec des thermo- 
metres. 
Actuellement, la NOAA (Nat. Environ. Satel. Center) calcule journel- 
lement à partir du satellite NOAA 4 les températures de la surface des mers en 
essayant d'apporter des corrections qui sont fonction des données climatologi- 
ques. La précision des résultats n'est pas trés bonne (Anding, 1975). Le premier 
satellite de la série TIROS N doit être lancé en 1978. Il devrait permettre des 
mesures de température plus précises gráce au capteur "Advanced Very High 
Resolution Radiometer" qui mettra en oeuvre 5 bandes spectrales situées à : 
550 - 900 nm ; 720 - 1000 nm ; 3550 - 3930 nm ; 10500-11500 nm ; 11500-12500 nm. 
Il est en effet possible de corriger l'effet de la transmission 
atmosphérique en comparant les réponses obtenues dans plusieurs bandes spec- 
trales différentes (Huntley, 1975). 
2.2 - Mesure de la chlorophylle 
Les mesures de la teneur en chlorophylle sont généralement basées sur 
le fait que cette substance présente deux bandes d'absorption principales 
situées à 450 nm et 680 nm, avec un minimum d'absorption vers 520 nm. 
Arversen (1972) a proposé d'estimer la concentration gráce au rapport 
des signaux obtenus à 443 nm et 525 nm. Szekielda (1975) a trouvé que 
cette technique donnait de mauvais résultats tout au moins dans les conditions 
de son expérience, avec le scanner S 192 de Skylab sur les cótes occidentales 
de l'Afrique. En effet, le rapport de ces deux longueurs d'onde n'a pas permis 
de distinguer la chlorophylle de fines particules d'origine éolienne en suspen- 
sion dans l'eau. Par contre, Hovis (1975),grâce au "Coastal Zone Color Scanner" 
qui sera embarqué dans Nimbus G a trouvé, à partir d'avion, sur les côtes améri- 
caines, une bonne corrélation entre les concentrations en chlorophylle et le 
rapport des signaux obtenus à 662 nm et 547 nm. Sa relation empirique serait 
la suivante : 
 
	        
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