Full text: Reports and invited papers (Part 5)

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coordonnées au sol sont bien connues. Dans le cas de LANDSAT par exemple, il 
est nécessaire d'utiliser au moins 9 points de calage pour bien "rectifier" 
une image (Burger, 1972). 
Il y a longtemps que les problèmes théoriques concernant les correc- 
tions géométriques ont été abordés (Sharp, 1964) ; les publications sur ce 
sujet sont abondantes et de nombreuses techniques mathématiques sont disponi- 
bles (Bosman, 1972 ; Taber, 1973 ; Simon, 1975 ; Burger, 1975 ,: etc...). 
Il n'en reste pas moins que l'utilisateur se trouve toujours confronté 
au probléme des corrections géométriques. En effet, la question se pose souvent, 
dans le cadre d'une étude, de savoir si on aura les crédits nécessaires, le 
temps nécessaire, pour corriger (ou faire corriger) les documents, étant donné 
qu'un certain nombre d'interprétations peuvent étre conduites sur des documents 
qui ne sont pas trop distordus. C'est le cas par exemple en géologie oü l'inter- 
prétation est généralement faite sur les images brutes, non corrigées. L'inter- 
préte reporte ensuite à la main son interprétation sur une carte. 
Cette solution n'est cependant pas toujours possible, en particulier 
dans le cas des études basées sur la variation temporelle des phénoménes. 
Bernstein (1973) indique que la correction géométrique d'une scène 
ERTS nécessite 29 minutes d'un calculateur IBM 370/145 et 3,2 minutes d'un 
IBM 370/168. 
On a signalé que pour la localisation géographique précise des points 
d'une image, on devait utiliser des points bien connus de calage au sol. Ceci 
n'est pas possible dans certaines régions pour lesquelles il n'existe pas de 
cartes suffisamment précises. Le probléme est encore plus aigu sur la mer 
puisqu'on n'y dispose pas, en général, de points de référence. 
2 - Techniques d'amélioration des images 
  
Il existe deux types de techniques pour améliorer la qualité des 
images ; la premiére vise à diminuer le bruit et à augmenter le contraste entre 
les différents objets, sans tenir compte de leur nature. La plus connue est 
celle que l'on nomme "stretching" en anglais et qui consiste à utiliser au 
mieux la dynamique du film employé pour la représentation. 
 
	        
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