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et il serait certainement souhaitable de visualiser au méme instant soit 
des résultats de traitements, soit des données originales venant de diffé- 
rents fichiers ce qui nécessiterait plusieurs écrans. Cela pose non seulement 
le problème de la capacité des mémoires mais aussi celui de la rapidité et de 
la souplesse du calculateur associé. 
Dans la mesure où l'on a à interpréter des données issues de capteurs 
différents peut-être serait-il utile de créer des couples stéréoscopiques 
artificiels que l'on pourrait représenter chacun sur un écran. On aurait 
ainsi la possibilité de fusionner de manière interactive différents documents 
et résultats. Cela pourrait être intéressant par exemple, soit pour interpréter 
une classification multispectrale en fonction de données cadastrales, soit 
dans une étude de linéaments, pour sélectionner les directions les plus inté- 
ressantes. 
Il est probable que les systèmes interactifs iront en se développant 
non seulement en raison de la souplesse d'utilisation qu'ils permettent, mais 
aussi parce qu'ils donnent à l'interpréte,qu'il soit géologue, hydrologue, 
etc., la possibilité de se servir d'un calculateur sans étre pour cela un 
informaticien. 
Représentation des résultats 
  
Pour représenter en couleur certains résultats comme par exemple 
des cartographies automatiques, on en est souvent réduit à utiliser des 
procédés de reproduction ou d'impression conventionnels qui sont mal adaptés 
car trop longs et en général assez chers. 
Des études sont en cours pour réaliser des ‘appareils de restitution 
qui utilisent plusieurs lasers émettant dans différentes longueurs d'onde. 
On pourra ainsi contrôler l'intensité de chacune des couleurs fondamentales 
au niveau du calculateur et cela constituera certainement un progrès impor- 
tant en ce qui concerne la production et la présentation des résultats. 
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