Full text: Systems for data processing, anaylsis and representation

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de montage de l'information territoriale qu'il s'agit de 
constituer à partir des multiples productions de données 
territoriales dispersées à travers les ministères et 
organismes. Le développement du géorépertoire 
documentaire viendra compléter cet effort. Ce 
géorépertoire se traduira par un logiciel (METASIRS) 
qui viendra s'arrimer à tout système d'information pour 
caractériser la qualité de l'information qui le supporte. 
L'utilisateur d'un système d'information àréférence 
spatiale (SIRS) saura alors exactement comment 
l'information a été saisie, si elle est structurée pour 
fins d'analyse spatiale, quel est son cycle de mise à 
jour, son niveau de précision, etc. 
- Établir des liens entre les ministères 
Au cours de 1994, des tests seront réalisés pour évaluer 
la capacité de réaliser des échanges de données à 
référence spatiale en mode numérique à partir d'un 
réseau de communications informatiques. Ainsi, il 
sera possible de tirer avantage de l'infrastructure 
électronique qui supportera la circulation des données 
entre les ministères. Cette infrastructure sera mise en 
place progressivement au cours des prochaines années 
de façon à permettre une diffusion plus élargie de 
l'information territoriale. 
III- LA REVISION DES FAÇONS DE 
FAIRE 
Le décloisonnement des données ne règle pas tous les 
problèmes. Il est nécessaire de passer à un second 
niveau de décloisonnement pour que la géomatique 
puisse utiliser à son mieux ou rentabiliser sa capacité 
d'intégration de l'information. Il s'agit du décloison- 
nement des structures administratives. C'est à ce 
niveau que le róle du gestionnaire devient essentiel et 
déterminant. Pour étre efficace, le gestionnaire doit 
s'impliquer pour évaluer la meilleure combinaison 
possible de ressources pour concourir à un résultat 
précis. Ce n'est qu'en fonction d'un plan stratégi- 
quedifinissant les objectifs de chacun des ministères que 
la géomatique pourra être mise à contribution dans la 
mise en pratique des nouvelles façons de faire. 
Comment appuyer les gestionnaires dans leur travail, 
eux qui sont les premiers confrontés aux exigences de 
l'efficacité ? La compétitivité d'une part et le poids de 
la dette publique d'autre part ne laissent aucune 
alternative: les processus administratifs doivent être 
réinventés, les structures de gestion repensées, les 
systèmes d'information réorganisés. Un premier outil 
logiciel a été développé à l'Université Laval à ces fins. 
Il porte l'acronyme PHENIX. 
Par des moyens comme celui-ci le Comité 
souhaite que la géomatique soit introduite 
comme un volet important d'une stratégie 
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nouvelle de gestion et non comme un 
simple apport technologique. 
La révision des façons de faire est préconisée par 
plusieurs comme étant la seule manière d'opérer des 
changements crédibles et significatifs pour alléger et 
simplifier les processus de gestion. Trois axes d'appli- 
cation sont ici privilégiés. Ils fournissent une plate- 
forme d'apprentissage aux gestionnaires qui pourront, 
par l'expérimentation de nouveaux procédés 
administratifs, procéder à cette révision des façons de 
faire. 
- L'application du 
intégrée des ressources 
concept de gestion 
L'objet de ces travaux consiste à éprouver un outil de 
simulation pour mesurer l'impact des interventions 
gouvernementales en milieu forestier. Déjà, un 
premier modèle de simulation a fait l'objet d'une 
validation dans le parc de la Mastigouche à l'est de 
Montréal. Ce modèle optimal d'intervention met en 
concurrence l'eau, le paysage, la faune et les ressources 
forestières. Il permet de mesurer, pour chaque scénario 
envisagé, les conséquences économiques et 
environnementales qui en découlent (voir schéma). 
  
  
- La mise en oeuvre d'une approche globale 
de gestion du territoire 
Il s'agit ici d'un processus qui permettra de faire la 
synthése de toutes les interventions gouvernementales 
sur les terres publiques. Cette méme approche sera 
également supportée pour assurer le suivi des inter- 
ventions gouvernementales par rapport aux schémas 
d'aménagement des MRC et en relation avec l'appli- 
cation des droits territoriaux des peuples autochtones. 
Divers travaux seront progressivement mis en route qui 
permettront d'intégrer toutes les interventions, 
réglementations de zonage, limites administratives, 
droits d'occupation, usages divers qui se retrouvent dans 
une méme entité territoriale. Cette approche 
interministérielle devrait contribuer à concilier les 
usages conflictuels entre les ministéres sur un méme 
territoire. 
- L'application du 
intégrée par bassin 
concept de gestion 
Au cours de 1994, le ministére de l'Environnement et 
de la Faune, de méme que celui de l'Agriculture, des 
Pécheries et de l'Alimentation, mettront en commun 
leurs efforts afin d'ajuster leurs programmes respectifs 
de développement durable à l'échelle du bassin 
hydrographique. Le ministère des Transports et Hydro- 
Québec auront à contribuer pour mettre en place une 
vision intégrée facilitant la conciliation des usages sur 
le territoire à l'échelle d'un bassin hydrographique. Ce 
concept n'est pas nouveau mais sa mise en application 
 
	        
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