On disposait de deux zones-test dans le Sud de la France qui avaient été
équipées avec des points connus, dont la précision spatiale était de l'or-
dre de 2 métres.
<
g 2 2 2 2
V xe +y +z m
Après modélisation sur un certain nombre de ces points, les points non
utilisés étaient utilisés comme points de vérification.
Les résultats obtenus donnant, pour ces points de vérification, un résidu
moyen quadratique de l'ordre de 4 à 9 mêtres en altitude, suivant la con-
figuration de prise de vues (valeur du rapport B/H, qualité des clichés).
2. UTILISATION DE LA CORRELATION AUTOMATIQUE NUMERIQUE
2.1 Les courbes épipolaires d'un couple stéréoscopique SPOT
2.1.1 Définition des courbes épipolaires
Ces courbes définies sur une surface approximant le terrain ou dans un
plan par rapport à une projection cartographique, généralisent la notion
de droites épipolaires d'un couple de photographies classiques. Elles
sont par définition tangentes en chacun de leurs points m au plan défini
par les deux rayons passant par m (figure 2).
Soit IT la surface sur laquelle sont définies ces courbes. Pour un point
M du terrain, le rayon de la premiére vue passant par M rencontreTF en
ma et le rayon de la vue 2 passant par M rencontre TT en m^.
Soit E, la courbe épipolaire passant par m4 et E, la courbe épipolaire
passant par m».
Si Er et E, sont confondues, m4 et m, sont sur la même courbe épipolaire,
c'est-à-dire que les points d'une épipolaire ont leurs homologues situés
sur cette épipolaire.
2.1.2 Existence des courbes épipolaires dans le cas de SPOT
La condition d'épipolarité n'étant pas rigoureusement observée pour SPOT,
il est important d'évaluer l'écart entre les courbes E et Ej pour voir
si cet écart peut être négligé. Si oui, on aura prouvé qu'il existe des
courbes quasi-épipolaires.
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