blance entre deux fenétres de N, sur N, pixels, l'une fixe et centre sur
le pixel (i,j) de la premiere image, l'autre mobile et centrée sur le
pixel (i,j') de la deuxième image. En cas de réussite de la corrélation,
on attribue au pixel (i,j) la parallaxe j'm -j, j'm étant la valeur de j'
correspondant au maximum de corrélation. En cas d'échec de la corrélation,
on attribue à ce pixel la parallaxe nulle. Cette recherche s'effectue
avec un pas N.
2.2.2.3 Obtention du modéle numérique de parallaxes
On obtient ainsi pour chaque pixel (i,j) de la première image ayant un
homologue dans la seconde une valeur de la parallaxe suivant les courbes
épipolaires. On peut alors, si on le désire, éliminer les parallaxes
aberrantes et lisser l'ensemble des parallaxes, en utilisant la procédure
de la grille élastique /2/.
2.2.2.4 Méthode des approximations successives
La deuxième image du couple peut être rééchantillonnée ligne par ligne
utilisant la valeur de la parallaxe calculée en tout point de cette
ligne. L'image ainsi obtenue est plus proche de la première.
On peut alors recommencer le calcul de corrélation avec un nombre de pas
d'exploration réduit.
On utilisera la condensation des images pour la première itération. Seule
une seconde itération sera alors nécessaire.
2.3 Calcul du modèle numérique de terrain
Si on a calculé les paramètres de modélisation des deux images (inconnues
d'orbite et inconnues d'attitude) en utilisant des points d'appui, on
peut associer à tout pixel (i,j) les coordonnées-terrain X,Y,Z du point
d'intersection des deux directions de visée associées,
On obtient ainsi une grille irrégulière en X,Y sur laquelle on connait
l'altitude de tout noeud. On peut transformer cette grille en grille
régulière par densification, donc en modèle numérique de terrain.
3. PREMIERS RESULTATS
Un certain nombre de tests ont été effectués avant le lancement de SPOT1
sur des simulations géométriques d'images SPOT /3/.
Un couple d'images réelles SPOT acquises sur l'Afrique du Nord a pu être
utilisé dans les conditions suivantes :
On a rééchantillonné les deux images suivant les courbes épipolaires et
ON à sélectionné deux zones d'à peu près 1100 x 1100 pixels.
Ces deux images ont alors été concentrées par blocs de 3 x 3 pixels.
La corrélation a été effectuée selon les radiométries (et non selon les
contours) avec une fenêtre de corrélation de 5 x 5 pixels condensés
(correspondant à 15 x 15 pixels originaux) et une fenétre de recherche
de 5 x 15 pixels condensés.
Le rapport B/H du couple était de 0.63.
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