Full text: National reports (Part 3)

l. 
Le but du présent rapport est de montrer , sous la forme d'une syn- 
thèse résumée, l'importance et l'évolution des activités françaises dans la 
domaine de la photogranmétrie, depuis le Congrès de Stockholm, en 1956 (1). 
Ainsi groupe-t-il des réalisations intéressant les sept commissions de la 
S.I.P., tout en ne citant que celles qui ont un caractère national .Les pro- 
blémes n'en sont pas moins divers, en raison de la coexistence, dans l'en- 
semble Métropole-Comuunauté française, de pays neufs et de régions dont le 
développement économique est des plus avancés, Cette diversité, combinée 
avec l'urgence des besoins, explique l'évolution particulièrement rapide 
des matériels et des méthodes, dont au surplus l'essai sur une échelle in- 
dustrielle se charge de consacrer ou de nier aussitôt la valeur pratique 
réelle, Cette confrontation constante, particulièrement bénéfique, entre 
les séductions de la théorie et les exigences de la pratique, ne saurait 
faire négliger le souci de la qualité, élément primordial qu'il est toute- 
fois difficile de mettre sous forme de chiffres ou de mots : aussi l'expo- 
sition nationale du Congrès de Londres constitue-t-elle une illustration de 
ce rapport, en présentant certains documents dont il traite, 
L'activité photogrammétrique d'un pays se juge à l'équilibre qu i 
existe entre les différentes phases de la production et à l'importance de 
chacune d'entre elles, C'est pourquoi il a semblé plus simple d'étu d i er 
successivement ces diverses phases : la prise de vues ; l'utilisation di- 
recie, ou interprétation, des photographies aériennes ; la préparation,sur 
le terrain ou par aérotriangulation ; la restitution ; les applicationsnmon 
topographiques de la photogrammétrie, La derniére partie est réservée aux 
matériels, dont l'évolution est directement commandée par les besoins des 
utilisateurs, 
La prise de vues 
En France, les travaux de prises de vues aériennes effectuées à des 
fins photogrammétriques, se répartissent entre des Sociétés privées dont 
certaines ont leurs propres avions (telles que la Société Frangaise des tra- 
vaux topographiques et photogrammétriques et la Société Aérienne de  Re- 
cherches Minières), et deux organismes publics : le Secrétariat Général à 
l'Aviation Civile et Commerciale qui exécute des couvertures à très grande 
échelle pour le compte de la Direction de l'Aménagement du Territoire, et 
le Groupe dee Escadrilles de l'Institut Géographique National qui satis- 
fait, grâce à une organisation industrielle, les besoins variés des grands 
services publics de la Communauté française et de certains états étrangers. 
  
(1) Les statistiques qui figurent dans ce rapport sont relatives à la  pé- 
riode de quatre ans comprise entre le ler janvier 1956 et le 51 décem- 
bre 1959, 
  
  
  
 
	        
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