Full text: Commissions I and II (Part 4)

  
  
  
  
  
  
  
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film SOM, F = 125 mm de même optique et de même champ angulaire que les chambres 
à plaques employées à la couverture panchromatique. Le tirage de ces chambres qui ont 
été strictement réservées à l'emploi dans l'infra-rouge, a été réglé de façon à utiliser 
la meilleure mise au point de l'optique sur l'infini vers 800 mu ). 
Il est évident que des photographies en couleurs apportent un sérieux supplément d'in- 
formation si elles sont de bonne qualité. Notons qu'assez souvent, elles n'ont pas besoin 
d'être extrêmement fidèles quant au rendu des couleurs et qu'on pourra même rechercher 
ou souhaiter une distorsion des couleurs dans certaines parties du spectre pour mieux les 
différencier quand elles sont voisines (distinction des essences forestières par exemple). 
Force est bien de se contenter d'émulsions sur film, Cela importe peu puisque c'est le 
renseignement seul et non la possibilité de mesures précises qui est demandé à ces pho- 
tographies en couleurs. 
Les premiers essais de l'I.G.N. remontent, en fait, à ceux qu'entreprit en 1939, le 
laboratoire d'optique du,Service Géographique de l'Armée. Dès 1955, la technique des dia- 
positives obtenues par inversion est bien au point, Un temps de pose correct donne de bons 
résultats d'une.manière quasi-automatique. 
Cependant, la plupart des utilisateurs souhaitent des épreuves sur papier. L'obten- 
tion de telles épreuves à partir de diapositives est sans doute possible. Elle est difficile 
et coûteuse. L'I.G.N. s'est donc tourné vers les procédés négatifs-positifs, Il a fallu trois 
bonnes années pour arriver à mettre au point une technique suffisamment sûte pour qu'il 
soit possible d'accepter commercialement l'exécution d'importantes couvertures aériennes 
en couleurs. C'est chose faite aujourd'hui, C'est à ce problème de la photographie aérienne 
en couleurs sur papier qu'est essentiellement consacrée la présente note. 
  
Les contrastes sont diminués par la diffusion atmosphérique, non seulement en ce 
qui concerne les luminances, mais aussi en ce qui concerne la saturation des couleurs. 
Plus l'épaisseur d'atmosphère est grande, plus la désaturation des couleurs est importan- 
te. À ce premier phénomène s'ajoute celui de la diminution des diamètres apparents avec 
l'altitude. Les détails dont même une seule des dimensions apparentes est faible donnent 
une sensation très peu saturée, Ajoutons que la dimension correspondante sera très petite 
sur l'image, Il y a là encore une cause qui rend difficile l'appréciation de la couleur, Il 
suffit de tracer deux traits colorés sur une feuille de papier blanc, l'un d'un millimètre de 
largeur, l'autre de quelques centièmes pour constater combien il est plus difficile d'appré- 
cier la couleur du second. Enfin, surtout avec un objectif à grand angle de champ, l'in- 
fluence de la diffusion atmosphérique est bien plus grande pour les rayons obliques que 
pour les rayons verticaux, Il n'est pas de filtre qui, comme c'est le cas pour la photogra- 
phie en noir (panchro ou infra-rouge), permette de remédier à cette situation. 
La plus faible sensibilité des émulsions pour la couleur, jointe à l'influence du dé- 
placement de l'avion, oblige à disposer d'une chambre dotée d'un objectif ouvert a 1 : 4 au 
minimum. Il y a lieu de noter cependant un "facteur d'optimisme" : le filtre orange utilisé 
avec les émulsions panchromatiques a un coefficient d'absorption de l'ordre de 2, ce qui 
rapproche d'autant les durées d'exposition pour la couleur (filtre n'absorbant que trés peu 
dans le visible) et pour le noir et blanc, 
Jusqu'à l'altitude 2 000 métres, on obtient un rendu et une différenciation des couleurs 
satisfaisante, Au-dessus de 2 000 métres, on améliore le résultat en employant le filtre 
UV incolore fourni par Gevaert avec les films Agfa, Telco et Ferrania, et le filtre 85 c 
avec le film Kodak. Ces filtres atténuent la tendance à l'uniformité des couleurs due à la 
diffusion atmosphérique et donnent des tirages sur papier plus conformes à la réalité, 
permettant d'obtenir sans trop de difficulté des tonalités tirant sur le vert jaune et accen- 
tuant les rouges, alors que, au tirage des négatifs pris sans filtre, on passe brutalement 
pour un changement minime du filtrage correcteur, d'une tonalité bleu vert à une tonalité 
pourpre, De toute façon, l'amélioration donnée par ces filtres de prise de vue,quoique 
certaine, reste limitée. 
Les résultats obtenus sont, dans l'ensemble, satisfaisants, Il ne sont pas extréme- 
ment différents d'une marque à l'autre. Les progrès vont vite en cette matière et telle 
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