trouvera donc pas dans ce qui suit un panorama complet de la question, mais il faut esperer
que, d'ici au Congrés de Londres en septembre prochain, les lacunes seront comblées par les
contributions que nous essayons de susciter. Tous les chercheurs sont priés de nous faire
connaître leurs observations avant le Congrès, le plus tôt possible, à l'adresse indiquée à la
fin de l’article. Nous pourrons ainsi faire le point au Congrès même, et enregistrer quelque
progrès dans ces questions difficiles. Déjà, Messieurs
— le Professeur J. CRUSET, Ingénieur en chef géographe à l’Institut géographique
national (Paris),
— le Dr. N. GÜNTHER: (Oberkochen),
— le Professeur Dr. V. Ronchı, Directeur de l'Istituto nazionale di Ottica (Florence),
et
— le Colonel C.-A.-]. von FRIJTAG DRABBE, ancien Directeur du Topografische
Dienst des Pays-Bas (La Haye)
nous ont assuré de leur concours dans cette discussion et dans sa préparation. Nous leur en
sommes très reconnaissant, et souhaitons que d’autres collaborations actives viennent se
joindre à eux. Notre rôle doit se borner à coordonner leurs efforts, car nous n’avons pas de
contribution personnelle à présenter jusqu'ici.
Le principal écueil, dans les problémes de la vision, provient de ce qu'on admet trop
rapidement comme évidentes, des propriétés de l’œil et de la lumière qui se révèlent
inexistantes à l’examen plus approfondi, et qui créent la confusion entre les phénomènes réels
et le modèle simplifié auquel nous nous référons par commodité et par habitude. Un exemple
typique est fourni par l' «image à l'infini » que l'oculaire d'un systéme optique quelconque
est censé présenter à l'oeil. C'est un « modéle » commode si on se borne à l'optique instrumen-
tale, mais aucun observateur n'a jamais « vu » une telle image. Qu'on ne s'étonne donc pas de
voir reprendre, dans cet exposé, quelques-unes des fausses « évidences » qui vicient les pro-
blémes de la vision dans leurs fondements mémes. On ne pourra aborder les questions plus
directement en rapport avec la photogrammétrie que quand ces « sables mouvants » auront été
nettoyés pour faire place à une base plus solide.
2. Réalité et information.
« Ce que nous voyons coincide-t-il avec ce qui est ? », telle est la question à laquelle
répond V. RONCHI dans un article (3) où nous allons essayer de trouver une première base.
Il y développe les idées exposées précédemment dans son important ouvrage (4).
Une source lumineuse rayonne de l'énergie de nature complexe; les objets éclairés trans-
forment cette énergie, et une partie en parvient à l’œil de l’observateur. L’œil agit à son tour
comme transformateur : il crée des impulsions nerveuses, que le nerf optique transmet au
cerveau, où les trains d’impulsions sont interprétés dans un dernier stade de transformation.
Les informations issues de l’objet observé ont ainsi subi des altérations successives, de sorte
que « ce que nous voyons » est loin de coincider avec «ce qui est ». L'information qui par-
vient au cerveau est une «transformée» de l'objet, que V. RoNcHi appelle « fantasma »
(« effigy » dans le texte anglais). Le « fantasma » est relativement bien défini en direction;
il est au contraire quasi indéterminé en distance. Quand il s’agit d’objets familiers, la vision
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