Full text: Commissions I and II (Part 4)

ime titre 
nse est: 
e « vue » 
1 est-elle 
oit cette 
demment 
'éométrie 
mage et, 
(lunette, 
1éréenne; 
servation 
je image 
ou moins 
visuelle 
, Ou par 
nt essen- 
in mono- 
ntion sur 
ésolues si 
| localisé. 
it être en 
tions que 
ntre cette 
quels elle 
t. I] n'en 
eur, et de 
rrait donc 
suel. Les 
spondance 
ette facon 
ie. 
raux dans 
nce fonc- 
sraum) et 
nt établie 
| distance 
  
  
« perspective », E", déduite de E et du grossissement angulaire T dans le cas d’emploi d’un 
instrument, par la relation 
E” m E : T , ( 1 ) 
la distance d'accommodation E', la distance de convergence E,, la distance « observée » 
(subjective) E,, et cherche à construire la fonction 
E, E f (E, E", Ex) (2) 
qu'il appelle fonction d'observation (Wahrnehmungstunktion). 
L'établissement complet de cette relation se trouve dans (13) et dans (15). En posant 
pour simplifier 
z=i1-E#/E, (3) 
2, = 1-2 EP (4) 
2; BE; (1/E5 0 1/R), (5) 
N. GÜNTHER obtient la relation : 
z=2 .exp (— E”/E,) — 2 .exp (— E./E") — E”/R (6) 
où E,, E,, E, et R sont des constantes. Les trois premières dépendent de l'observateur. 
N. GÜNTHER a trouvé, pour lui-même [(14), p. 26] E, — 22 cm, E, — 34 cm, E, — 16 cm. 
La distance R introduit la contraction apparente de l'espace, dont il a déjà été question au 
n° 2. On aurait, pour l'observation à l'oeil nu : 
1/E, = 1/E + 4/R: (7) 
R serait donc la valeur limite de la distance observée E,, lorsque la distance réelle E tend 
vers l'infini; elle s'identifierait ainsi au « rayon vecteur de la voûte céleste » tel qu'il a été 
défini au n° 2 ci-dessus. Mais si l’observation concerne un objet non familier, en l’absence de 
tout élément de repère, R serait la distance correspondant à un angle parallactique o pour une 
base égale au diamètre de la pupille de l’œil, « étant égal au double du seuil d’alignement [acuité 
« vernier » (5), III, 121]. On obtient alors des valeurs de R, variables selon la luminance du 
champ, qui s'échelonnent entre 18 m et 56 m [(14), p. 28]. N. GUNTHER signale [(14), p. 29] 
l'adaptation de ces données au probléme du diamétre apparent de la Lune et du Soleil, et cite 
(sans indication bibliographique) les travaux de R. von STERNECK, qui ne figurent pas dans 
la communication d’A. FIORENTINI (6). 
Dans l’introduction à (14), l’auteur signale que les distances caractéristiques de l’espace 
visuel trouvent leur origine probable dans les conditions de vie de nos ancêtres les plus reculés 
et notamment dans les dangers dont ils avaient à se garder. 
La relation (6) constitue un pas vers l’expression complète de la correspondance entre 
l'espace physique et l'espace visuel. Il suffirait d’y ajouter la correspondance angulaire, pour 
les angles dont le sommet est au point d’observation. Celle-ci peut s’écarter sensiblement de 
l'égalité pure et simple, ainsi qu'il résulte des études sur la voûte céleste (6). , 
La correspondance entre l'espace physique et l'espace visuel a été étudiée suivant une 
autre voie par R.-K. LuNEBURG (16) (17) (18) et par ses continuateurs (19). Partant de l'idée 
que l'espace visuel n'est pas euclidien, R.-K. LUNEBURG aboutit à un espace riemannien. Si la 
courbure en est constante, il conclut qu'elle doit étre négative. Cette conclusion est cependant 
controversée : T. SHIPLEY a montré certains points faibles de cette théorie, et y a apporté des 
17 
    
   
   
   
   
   
   
    
  
  
  
    
  
   
   
    
  
    
   
   
   
  
  
   
  
   
  
  
  
    
  
    
   
    
€€———— M EE: 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.