Full text: Commissions I and II (Part 4)

  
  
  
   
quand on les écarte. L'explication du phénoméne est trés simple. La pupille artificielle consti- 
tuée par le cercle oculaire de chaque corps des jumelles ne conserve qu'une partie de la tache 
de diffusion de l'image rétinienne d'une source ponctuelle bleue, tandis qu'elle n'affecte prati- 
quement pas, ni en position, ni en grandeur, la tache de diffusion beaucoup plus petite de 
l'image rétinienne d'une source ponctuelle rouge, placée à la méme distance dans le voisinage 
immédiat de la source bleue. Les centres des taches de diffusion bleues ainsi réduites sont 
d'autant plus voisins du nez que les oculaires sont plus écartés. Le bleu est alors vu plus loin 
que le rouge. En rapprochant les oculaires, on isole des taches de diffusion bleues plus 
voisines des tempes que les taches rouges, et c'est le bleu qui est vu en avant du rouge. 
Depuis mars 1958, l'auteur n'a eu que peu de temps à consacrer à cette question. Néan- 
moins, avec un dispositif de fortune, il a pu mesurer, sur un montage placé à 6 métres environ, 
des variations de parallaxes stéréoscopiques supérieures à cent secondes sexagésimales, donc 
trés supérieures à l'acuité visuelle stéréoscopique. Il a également constaté qu'il pointait le rouge 
et le bleu à la méme distance lorsque l'entre-axe des oculaires était bien égal à son écart 
interpupillaire, soigneusement mesuré. 
Cette étude, quoique sommaire, doit néanmoins attirer l'attention des photogrammétres sur : 
1° l'intérét qu'ils ont à donner, dans l'optique d'observation des appareils de resti- 
tution, un écart convenable aux oculaires, et par conséquent à bien connaitre 
leur écart interpupillaire (si possible, à 1/4 mm prés), et à le mesurer de temps 
à autre pour en suivre les variations éventuelles avec l’âge; 
2° le danger que présenteraient, sans cette précaution, la restitution de diapositives 
en couleurs dont les teintes seraient très saturées, ou la substitution de diffe- 
rentes couleurs pour matérialiser, sur certains appareils, l'index de pointé 
stéréoscopique. 
9. Questions diverses. 
La revue « A.M.A. Archives of Ophthalmology » publie des analyses bibliographiques 
annuelles portant sur l’ensemble des sciences de la vision. Celle de 1958, due à A. Linksz (39), 
nous a été fort utile dans nos prospections. 
Signalons encore, parmi les publications toutes récentes : 
— concernant l'acuité stéréoscopique : 
- l'article d'A. VERAIN (40), qui propose de caractériser cette acuité par l'angle 
minimum dont il faut faire tourner un fil horizontal (qui n'est certainement 
pas vu en relief), pour que la vision stéréoscopique apparaisse, 
- l’article de K.-N. OGLE (41), dont il résulte que l’acuité stéréoscopique peut 
s’exprimer par un seuil angulaire indépendant de la distance, conformément 
à ce qui est admis; toutefois, un point de vue plus nuancé est proposé par 
D. JAMESON et L.-M. HunvicH (42), 
- l’étude d’A. LIT (43) sur la manière dont ce seuil est influencé par la luminance 
du champ, et par les différences de luminance « gauche-droite »; 
— concernant l’ « effet Pulfrich » (parallaxe apparente due à une différence de lumi- 
nance « gauche-droite »), un article d’A.-L. DIAMOND (44); 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
   
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
 
	        
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