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naturelle (par exemple, examen d'une épingle fixée perpendiculairement à un carton hori-
zontal observé verticalement à O0m30 ; quand on fixe la tête de l'épingle on dédouble son
pied et inversement). On notera également que la gêne éprouvée en vision stéréoscopique
fovéale est plus grande quand les deux vecteurs dont la parallaxe est la différence algé-
brique sont de signes contraires (dans l'exemple ci-dessus, quand le prolongement de 1'é-
pingle passe entre les deux yeux).
, On me saurait trop insister sur la nécessité pour tous les usagers des photographies
aériennes de se plier à la discipline bien connue de montage et d'observation des stéréogrammes
d'autant plus impérative que le terrain présente des reliefs plus accusés et plus tourmentés.
Nous croyons devoir la rappeler :
1) piquer avec une fine aiguille (en utilisant un calibre), les deux points principaux
correspondant aux repères des clichés ;
2) piquer sur chaque photographie, en vision binoculaire de préférence, les homo-
logues des points principaux des clichés avant et arrière, pour matérialiser les " lignes
des nadirs " (2 lignes différentes par photographie);
3) sur une petite planchette en bois contreplaqué, disposer les deux photographies
d'un couple de façon que les lignes des nadirs homologues soient exactement en prolon-
gement ; régler l'écartement ; des photographies de facon que l'intervalle entre les points
les plus bas du terrain soit égal à l'écart interpupillaire e de l'observateur (1) ;
4) fixer les bords externes des deux photographies sur la planchette à l'aide de
fragments de rwbans adhésifs (2) de facon à assurer leur planéité tout en permettant d'alter-
ner le chevauchement des bords internes (on pourra disposer à volonté la photographie
droite sur la photographie de gauche et inversement sans recommencer le réglage) ;
5) donner à l'écartement des oculaires du stéréoscope la valeur e
6) pour l'observation, opérer par translations du stéréoscope sur le stéréogramme;
pour chaque position régler son orientation pour annuler les déréglages en hauteur et se
sentir parfaitement à l'aise dans le fusionnement binoculaire, Alterner le chevauchement
des photographies pour observer successivement la gauche et la droite de la zone commune
(celle-ci n'est observable facilement en entier que si la largeur de la zone commune est
inférieure à 2e).
Lorsqu'on utilise un stéréoscope à miroirs, le problème du chevauchement ne se
pose plus ; l'écartement à donner est égal à e + d dans certains modèles, à D dans d'autres
d et D étant des constantes instrumentales, On peut alors fixer les photographies par leurs
quatre côtés sur une planchette plus longue que ci-dessus. Le constructeur devrait toujours
indiquer la valeur des constantes d ou D et il doit assurer le réglage des systèmes optiques
de telle sorte qu'aucune erreur en rotation ne subsiste lorsqu'on utilise une grande règle
droite pour le montage du stéréogramme.
Trop d'usagers n'attachent pas à ces prescriptions l'importance qu'elles méritent;
ils laissent fréquemment subsister des erreurs de montage importantes, spécialement
dans la rotation relative des photographies, introduisant ainsi par leur faute de graves dé-
formations du relief sur lesquelles nous reviendrons plus loin.
Nous insistons aussi sur l'importance à attribuer aux qualités optiques et méca-
niques des stéréoscopes utilisés, qui sont les instruments de travail fondamentaux. Il est
recommandé de disposer de deux stéréoscopes ordinaires à quatre pieds, de focales dif-
férentes (par exemple G = 2 à 2,2 et G = 4,5), le stéréoscope le plus grossissant étant
réservé à l'étude des fins détails ; leurs oculaires doivent donner d'excellentes images
dans tout le champ et être spécialement corrigés de la distorsion. L'emploi des stéréos-
copes à miroirs avec viseurs grossissants escamotables ne s'impose que dans des cas
particuliers (photographies de très grand format, forts recouvrements, désir de dessiner
(1) utiliser à cet effet une règle portant des repères distants de e . La même règle pourra
être organiséepour le piquage rapide du point principal (milieu des deux repères de
plaque)