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sur des calques posés sur les photographies ) ; on n'aura en effet que trés rarement dans
ces appareils des images d'une qualité égale à celles que donnent les oculaires des stéréos-
copes classiques.
Lorsqu'on utilise les anaglyphes pour la présentation des stéréogrammes (illustra-
tion d'ouvrages etc...), les mêmes réglages que ci-dessus sont nécessaires, en faisant
cette fois £ = 0; on verra alors le relief en totalité au-dessus du papier d'impression, ce
qui est plus agréable et permet de suivre les détails du terrain avec la pointe d'un crayon.
Il est recommandé de découper les bords des photographies selon des lignes homologues.
Nous insistons sur l'intérét pour l'enseignement de la projection en relief sur un
écran, en utilisant la lumière polarisée, qui présente de grands avantages sur la projec-
tion en anaglyphes et se prête à la projection stéréoscopique en couleurs.
Dans la vision binoculaire artificielle appliquée aux photographies aériennes, on
retrouve des valeurs parfaitement en harmonie avec celles obtenues en vision naturelle
pour caractériser l'acuité visuelle stéréoscopique et l'erreur moyenne de pointé stéréos-
copique ; les chiffres trouvés sont toutefois quelque peu majorés du fait de la perte inévi-
table de netteté de l'image photographique par rapport aux objets naturels et à la diminution
des contrastes.
IV. ANAMORPHOSES GÉOMÉTRIQUES DANS LE CAS DE L’EXAMEN STÉRÉOSCOPIQUE
DES STÉRÉOGRAMMES « NORMAUX »
Lorsque nous examinons dans un stéréoscope un couple "normal " de photographies
aériennes, aprés avoir assuré tous les réglages nécessaires, rappelés ci-dessus, tous les
rayons homologues se rencontrent 2 à 2 dans l'espace. A chaque point du terrain photogra-
phié et inclus dans la zone commune on peut donc faire correspondre géométriquement un
point d'un solide virtuel que l'on peut considérer provisoirement comme l'image observée
(en réservant pour plus tard l'interprétation psychique que nous en ferons).
Cette anamorphose peut se calculer facilement en fonction des caractéristiques de
la prise de vues et de l'observation au stéréoscope. Pour définir la prise de vues, nous
rapportons le terrain à un plan horizontal de référence H, passant par les points les plus
bas de la zone considérée. L'altitude de prise de vues au-dessus de H, est A. Nous réglons
le stéréoscope de facon que l'image du plan de référence soit rejetée à une distance A,
(A, est fonction de la mise au point, de l'écartement de réglage du stéréogramme et de
l'écartement des oculaires), Nous supposons d'abord que les oculaires de stéréoscope
sont centrés sur la ligne des nadirs (celle-ci se trouve parallèle à la droite joignant les
centres optiques des oculaires et les milieux des deux vecteurs sont sur la même verticale).
Nous avons donné les formules simples permettant alors de passer de la cote Z
d'un point du terrain (origine H, ) à la cote z de son image ; A, correspond z= 0; %
n'est pas proportionnel à Z, il croft moins vite que Z. A une longueur L du terrain prise
dans le plan de cote Z correspond dans l'anamorphose une longueur / ; / n'est pas cons-
tante si L l'est ; | est plus petit que /, ( I, étantla valeur de / pourZ — 0).
D'autre part, nous avons démontré que les verticales du terrain ont pour images
dans l'anamorphose des droites convergentes, passant par un point () situé sur l'axe de
symétrie, dont nous avons calculé la position,
Lorsqu'on fait subir au stéréoscope une translation quelconque à partir de la po-
sition initiale de symétrie, le point de convergence des verticales () se déplace en ©”
dans un plan horizontal ; tous les plans horizontaux de l'anamorphose glissent dans le
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