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2°) Pour des valeurs moyennes de 9 et 0 de 198 (soit 29, pour l'inclinaison
totale) des difficultés de fusionnement seront ressenties dans les coins pour quelques com-
binaisons.
3°) Si e et 0 ont des valeurs moyenne de 398 (soit 59 pour l'inclinaison totale),
pour la totalité des combinaisons , le fusionnement binoculaire ne sera possible que dans
une faible partie de la surface des couples (zones centrales).
Les déformations du relief calculées par les relations géométriques sont dans l'en-
semble parfaitement perçues au cours de l'examen des couples de photographies aériennes,
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mais quelques exceptions et quelques réserves sont toutefois à noter :
1^) Les déformations résultant de l'erreur de montage en rotation do sont trés irré-
gulièrement perçues (tout au moins pour notre cas personnel) ; les globes oculaires ont
en effet tendance a tourner autour de leurs lignes de fixation pour accompagner la rotation
des photographies dans leur plan ; l'annulation se fait plus facilement pour un sens de do,
celui qui a pour effet d'accroftre l'intervalle des points homologues à la partie supérieure
du stéréogramme.
2^) Dans le cas de stéréogrammes d' objets géométriques (plans quadrillés, etc...)
notre cerveau se refuse souvent à admettre les déformations données par la théorie.
3^) Dans les photographies aériennes d'un terrain, si nous ressentons bien les défor-
mations prévues par la théorie, nous sommes par contre trés hésitants sur la localisation
absolue des plans horizontaux ou des verticales.
Nous devons tirer les conclusions suivantes , très importantes pour les
interprétateurs , et qui malheureusement sont encore trop souvent méconnues par
certains :
L'existence des déformations du relief attribuables aux obliquités résiduelles, jointe
à l’indécision qui règne toujours sur la position absolue qu’occupent les plans horizontaux
dans les reconstitutions spatiales lors de l'examen d'un stéréogramme, doit rendre l'usager
extrêmement circonspect dans toute tentative de dessiner à vue les courbes de niveau sur
les photographies pour représenter les formes des terrains. Il risquerait de commettre
des erreurs considerables . Nous avons vu plus haut, que meme si la prise de vues
est exempte d'erreurs d'obliquité, des illusions sont à craindre du fait que les verticales du
terrain apparaissent convergentes à l'examen stéréoscopique et que leur obliquité varie
avec la translation du stéréoscope sur le stéréogramme. On doit être convaincu de l'inanité
des efforts déployés par certains pour établir des documents topographiques corrects par
simple dessin sous stéréoscope. Certes on pourra chercher à réduire les erreurs en dé-
terminant sur le terrain un canevas de points d'appui, entre lequel on s'efforcera d'inter-
poler, mais il faudrait un canevas extrêmement dense pour éviter de graves erreurs. Les
relevés précis sont du domaine des spécialistes de la photogrammétrie, qui emploient
matériels et méthodes appropriés.
En matière de relief, un observateur ne disposant que d’un stéréoscope (et éventuelle-
ment d’une barre de parallaxes) doit se contenter d’une compréhension générale des formes
relatives et d’appréciations différentielles. Ces informations lui seront d'ailleurs d'un
secours extrêmement précieux pour son travail d'interprétation.