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coins des zones communes que la distorsion des objectifs commence pratiquement à faire
sentir ses effets (courbure des plans horizontaux) ; mais le défaut est peu sensible et passe
souvent inaperçu.
Les causes de déformation imputables à l'usager peuvent par contre conduire à des
altérations considérables.
a) En premier lieu il faut citer la planéité insuffisante des photographies assemblées-
en stéréogramme . Combien d'interprétateurs se contentent de disposer les deux photogra-
phies cóte à cóte sans prendre la peine d'appliquer leurs bords sur une planchette! La pres-
sion des quatre pieds des stéréoscopes courants est insuffisante à assurer une planéité
parfaite avec des photographies qui ont tendance à se rouler. Nous avons donné dans notre
ouvrage des chiffres impressionnants pour des parallaxes longitudinales parasites intro-
duites ainsi, sans oublier les parallaxes transversales rendant le fusiennement pénible
ou impossible.
b) I1 faut d'autre part attirer l'attention sur les défauts de distorsion des oculaires
du stéréoscope (ou du viseur grossissant ajouté au stéréoscope à miroir). Seules des
combinaisons optiques spécialement calculées rendent ces défauts tolérables ; il faut étre
trés exigeant sur ce point. Tous les stéréoscopes de pacotille largement répandus (com-
portant souvent de simples lentilles biconvexes non achromatiques) doivent étre mis au
rebut.
Mais les inévitables aberrations résiduelles d'orthoscopie n'auraient que peu d'in-
fluence si les deux pupilles des yeux de l'observateur étaient toujours exactement centrées ;
en effet les différences algébriques des déformations angulaires attribuables à la distorsion
des oculaires seraient alors nulles, les écarts angulaires étant sensiblement égaux. Par
contre des excentrements même très faibles entraînent des altérations angulaires diffé-
rentes et provoquent des parallaxes stéréoscopiques parasites, se traduisant par une dé-
formation des plans horizontaux et des difficultés de fusionnement.
Nous avons fourni des données numériques et des réseaux de courbes précisant la
grandeur de ces défauts et indiqué des exercices pratiques illustrant le phénomène.
Les déformations en cause ont la forme de -cuvettes ou de bosses.
Il convient donc d'adopter -la règle suivante pour le montage et l'observation des sté-
réogrammes : 1° ) Les stéréogrammes doivent toujours être assemblés à un intervalle égal
à l'écart interpupillaire e de l'observateur (pour les points bas du terrain). 2° ) Les ocu-
laires doivent recevoir aussi un écartement de leurs centres optiques égal à e (à 0mm,5
prés)(1) 3^") La mise au point doit (pour les emmétropes) étre réglée entre 0 et 1 diop-
t i * . - . .
Tie 1 convient de s'abstenir formellement de chercher a élargir la zone d'observation
en donnant à l'écartement des photographies et à celui des oculaires une valeur supérieure
à e
Nota - Nous citons ici pour mémoire les déformations trés importantes des recons-
titutions spatiales dues à l'utilisation d'obturateurs focaux à fente mobile ( qui sont encore
en usage dans l'aviation militaire), Nous en avons étudié les effets en détail, Nous avons
décrit également les déformations diverses que l'on rencontre dans les chambres à dérou-
lement continu du film utilisées pour la photographie à trés basse altitude sur avions ra-
pides, Ceux qui utilisent les photographies ne provenant pas de chambres à obturateurs
centraux doivent étre avertis des graves altérations de la planimétrie et du relief qu'ils
vont rencontrer.
(1) L'écartement doit étre repéré sur une division en millimétres. Proscrire les stéréos-
copes à écartement fixe et les anciens stéréoscopes à lentilles prismatiques.