Full text: Commissions I and II (Part 4)

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tant du type d’appareils dont nous nous occupons comme le confirment abondamment d’ailleurs les 
résultats de travaux importants. 
Il y a lieu toutefois d’établir immédiatement une distinction d’après le caractère de la repre- 
sentation cartographique que l’on entend réaliser. S’agit-il d’un représentation d’un caractère expé- 
ditif (ou en tous cas comportant de larges tolérances ) ou d'une représentation réglementaire. Il va 
de soi que le préparation du canevas de restitution sera influencée également par la nature de la re- 
presentation cartographique que l’on entend réaliser. C’est ainsi que dans le cas d’une carte expé- 
ditive, ce canevas pourra n’être qu’un canevas planimétrique obtenu au moyen de triangulation radia- 
le (templet ), la partie altimétrique étant réalisée grâce à des mensurations barométriques complétees 
par des contróles tirés d'éléments naturels du terrain ( plaines, lacs, rivières, etc. ). 
Dans cette première hypothèse la restitution peut être effectuée à l’aide des appareils du ty- 
pe décrit, en utilisant des photogrammes non redresses et en exécutant, avec les mêmes appareils, | 
des petites chaînes altimétriques entre les différents points mesurés barométriquement. Une compen- 
sation générale, destinée surtout a assurer la continuité de la représentation de la forme peut être 
effectuée graphiquement, pour accorder le mieux possible toutes les informations dont l’on dispose. 
Il n'y a pas lieu de sous-estimer, comme l’on serait porté à le faire inductivement à premiére vue, le 
produit obtenu de la sorte. L'expérience recueillie au cours de l'exécution de travaux importants per- 
met d'affirmer qu'un tel type de représentation peut présenter une grande utilité. 
S'il s'agit au contraire d'obtenir une représentation cartographique réglementaire, le canevas 
de la restitution de détail pourrait être effectué soit uniquement à l’aide d’aérotriangulations spatia- 
les ( plano-altimétrique ) soit en utilisant des triangulations radiales (templet ), complétées par des 
aérotriangulations spatiales, ces dernières se limitant à fournir, dans ce déuxiéme cas (et ceci pour 
simplifier la compensation des blocs) les valeurs altimétriques. 
Quoiqu'il en soit, dans ce deuxiéme cas, lors de l'emploi pour la restitution de détail de nos 
appareils simplifiés, nous disposons généralement de six points par stéréogramme, fournis par l'aéro- 
triangulation, qui permettent d'utiliser les dispositifs auxiliaires pour la correction des déformations 
dues au défaut de verticalité des axes de prise. De toute facon des erreurs résiduelles restent inévi- 
tables. 
A notre avis toutefois ce n'est peut-étre pas la présence de ces erreurs résiduelles qui con- 
stitue l'inconvénient le plus grave. Généralement en effet les erreurs restent tolérables. Ce qui est 
à craindre, par contre, au point de vue du rendement économique, est le temps à consacrer à ces cor- 
rections, temps qui se revèle souvent supérieur au temps requis par le tracage des quelques lignes 
planimétriques et altimétriques qui intéressent le stéréogramme. 
Ce qui précéde améne immédiatement à une premiére qualification des différents types d'ap- 
pareils à employer, basée sur la plus ou moins grande compléxité des opérations nécessaires à leur 
réglage. Mais dans une organisation de relévement importante, il y a lieu de prendre en considération 
également l'apport ( non seulement économique mais aussi technique ) que peut représenter un redres- 
sement prealable des photogrammes. 
Les procédés à suivre pour obtenir ces redressements sont variés. Le procédé le plus clas- 
sique est celui qui utilise les points fournis par la triangulation radiale. Il y a lieu d'observer toute- 
fois qu'un tel procédé ne pourrait étre appliqué qu'en terrain plat et que, pour ce type de terrain, les 
photogrammes redressés permettraient sans autre de composer une photoplanimétrie, qui — à moins 
que l'on ne cherche, à obtenir, à travers la restitution, une meilleure interprétation du sol et un des- 
sin cartographique normal — rendrait superflue une restitution stéréoscopique ultérieure. Quoiqu'il 
en soit; les temps nécessaires pour procéder au redressement classique de chaque photogramme, se- 
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raient tels qu’aucune amelioration du rendement economique ne pourrait étre pratiquement envisagée. 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 
	        
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