CE A GEI
36 OEEPE, COMMISSION A, PRESENTATION OF THE REPORT
travaillant dans les conditions les plus constantes
possibles, donne lieu à des erreurs ayant une
loi un peu différente selon les dessins initiaux
de la base. Enfin, la précision en z semble infé-
rieure à celle en x et en y — c'est à dire l'en-
chainement bz = 0 semble ne pas contrôler
suffisamment les erreurs en z.
Les résultats obtenus par les enchaînements
statoscopiques sont un peu différentes des pré-
cédents. L’évaluation de la ressemblance des
deux avec départ à base intérieure et base ex-
térieure a donné un résultat meilleur — 80%
certainement dûs à la contribution des fonctions
en z des données statoscopiques. Décidément
meilleure est la conclusion que l’on peut tirer de
la régularité de propagation des erreurs le long
de la bande, à peu près 70%. Au contraire il
n’y a pas d’amélioration essentielle dans la dis-
tribution des erreurs maxima en x et en y: tou-
jours peu fréquentes sont les erreurs au-dessous
de 20 mètres, mais on dépasse rarement les
80 mètres, de sorte que la distribution est res-
tée concentrée entre les 20 et les 80 mètres. Les
erreurs maxima en z, au contraire, se sont res-
senties de l’effet bienfaisant du statoscope, et
sont très souvent restées presque 80% dans la
limite des 20 mètres.
Les enchaînements solaires diffèrent très peu
dans leurs résultats des statoscopiques en ce qui
concerne la ressemblance entre les deux départs
avec base extérieure ou intérieure, en ce qui
concerne la régularité de la propagation des er-
reurs. Au contraire, il y a une amélioration en ce
qui concerne les erreurs maxima en x, y, plus
souvent contenues entre les 20 mètres et les
40 mètres, et qui dans aucun cas ne dépassent
les 80 mètres. Un pas en avant encore plus
décisif est donné par les erreurs maxima en z
qui n’ont jamais dépassé les 20 mètres. Au con-
traire, les données solaires n’ont point amélioré
la distribution des erreurs maxima en x qui ont
rarement été contenues dans les 20 mètres (5%)
et se trouvèrent le plus souvent entre les 20 et
80 mètres (65%). D’un point de vue comparatif
on a noté que dans les enchaînements avec les
trois méthodes les anomalies se sont presque
toujours répétées dans la même pointe. Elles
sembleraient dues au même défaut du matériel
photographique — en effet les centres ont tra-
vaillé avec des diapositifs obtenus par inversion
d’un même diapositif original par des procédés
de série. Il est, par exemple, symptomatique
que dans toutes les trois bandes obtenues toutes
d’une même bande ayant un recouvrement lon-
gitudinal très fort, toutes les courbes d’erreurs
en y déduites par l’enchaînement avec la mé-
thode bz — 0 et la méthode statoscopique, sont
décidément négatives — seule une courbure
longitudinale du film négatif peut expliquer ce
fait.
La conclusion qu’on peut en tirer, c’est que
les trois méthodes d’enchaînement basées sur
des données extérieures donrient lieu à des amé-
liorations dans les parcours en z et en y, quoi-
qu'à ce point de vue la méthode solaire ne vient
qu'en seconde place. Les trois méthodes expéri-
mentées n'ont pas cependant amélioré la distri-
bution des erreurs en x.
Une trés importante recherche de la Com-
mission concerne l'étude comparative des mé-
thodes de compensation. La Commission avait
d'abord décidé d'employer le méme procédé de
compensation pour tous les enchainements, de
sorte que les résultats pourraient étre comparés,
le but principal de la compensation étant pour
cela de réduire les erreurs de façon à permettre
facilement une comparaison entre les erreurs
résiduelles. Par la suite l'on a jugé utile d'ac-
cepter l'offre de deux centres, à savoir l'In-
stitut Géographique Militaire de Bruxelles et
le Bundesamt für Eich- und Vermessungs-
wesen de Vienne. Chacun d'eux devait effectuer
la compensation de toutes les bandes avec les
méthodes de Verdin et de Van der Weele res-
pectivement. Ensuite le professeur Zeller pro-
céde à la compensation des bandes avec une
méthode dérivée de celle de Zarzycki appelée
methode Eidgenössische Technische Hoch-
schule. La Commission demanda ensuite aux
deux centres de répéter les calculs avec la mé-
thode de Verdin pour trouver d'éventuelles er-
reurs de calcul et pour compenser les bandes
dont le calcul avait été effectué précédemment
avec des méthodes différentes. Toutefois, la
contribution des deux centres à ces projets de
travail expérimental a été plutót limitée. C'est
pourquoi il nous a manqué le matériel néces-
saire à un examen comparatif des différents
procédés de compensation. La comparaison a
confirmé trois méthodes seulement, qui sont
trés semblables entre elles et ont généralement
donné des résultats identiques. Il est impossible
d'examiner en détail tous les résultats, aussi
soulignerons-nous seulement quelques considé-
rations récapulatives. Ainsi que nous l'avons
déjà dit, les résultats des compensations faites
avec les méthodes de Verdin et de Van der
Weele sont pratiquement identiques dans la
triangulation au bz = 0. Les erreurs résiduelles
sont plutdt petites car elles sont contenues dans
les 20 métres. A présent il est presque impossi-
ble de s'attendre à pouvoir effectuer des trian-
gulations longues sans données auxiliaires.
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