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50 LA COMPENSATION DES BLOCS DE BANDES, BONNEVAL
tion des erreurs, les discordances constatées entre les coordonnées obtenues pour un méme
point dans deux bandes voisines.
L’inconvénient théoretique général de tels procédés de compensation est d'attribuer
| ainsi implicitement de toute façon une importance plus grande aux relations géométri-
il | ques qui existent entre les faisceaux perspectifs appartenant à une méme bande, au détri-
i | ment de celles qui lient entre eux les faisceaux de deux bandes voisines.
i | Ces procédés sont donc surtout intéressants par leur simplicité; il est vraisemblable
) qu'ils ne donneront de résultats satisfaisants que si les discordances constatées sont fai-
| bles, ce qui est un critère de la valeur des résultats obtenus par la compensation des
bandes isolées; dans ce cas, tous les procédés donneront des résultats sensiblement équi-
valents; dans le cas contraire, ils sont tous susceptibles de donner des résultats aber-
rants.
| Principaux procédés de ce type:
| — Procédé de la ,,moyenne”, consistant à faire simplement la moyenne des coordonnées
| obtenues par un méme point dans deux bandes différentes; évidemment le plus simple
possible.
| — Procédés calculés, ou graphiques, cherchant à assurer l’unicité de la solution en défor-
| mant le moins possible le canevas obtenu pour chaque bande : procedes tres simples
du Prof. ZELLER et du Dr. BRANDENBERGER, de MM. VERDIN et MOREAU,
| i compensant séparément chacune des trois coordonnées X, Y et Z.
i — Procédé de calcul par relaxation du Prof. BAETSLE, moins simple mais plus en ac-
i | cord avec la théorie des erreurs, applicable à la compensation altimétrique.
| | — Procédés mécanique : procédé de l'I.G.N. francais, applicable à chacune des trois coor-
| données, mais étudié particuliérement pour les altitudes, qui représente les surfaces-
corrections relatives à chaque bande par des lames élastiques, que l'on astreint à satis-
faire aux conditions données; dispositif analogique I.T.C.-JERIE pour les altitudes,
| qui dérive du précédent dans son principe, mais représente les surfaces-corrections de
facon différente. Ces procédés sont en principe en accord satisfaisant avec la théorie
di | des erreurs, ne demandent qu'un matériel simple et d'un trés faible prix de revient.
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H 3.2. Méthodes de compensation simultanée d’un ensemble de bandes.
t | Ces méthodes s'efforcent de remédier aux inconvénients essentiels des précédentes,
en calculant simultanément le canevas d'un ensemble de bandes, ces bandes étant reliées
hi | entre elles, soit par des transformations à coefficients simples, soit par des conditions
b | permettant d’attribuer les mémes coordonnées à un certain nombre de points communs à
plusieurs bandes. Ceci permet à priori, d'utiliser de facon logique un plus grand nombre
de données et de liaisons géométriques entre modéles voisins, donc d'assurer au canevas
une homogénéité meilleure, en particulier par une meilleure correction des erreurs sys-
tématiques. En méme temps, le canevas de terrain peut présenter une plus grande sou-
plesse, et les procédés en question peuvent bien entendu utiliser égalemert les données
d'appareils auxiliaires. La contre-partie de ces avantages est naturellement un volume de
travail et de calculs nettement plus important qu'avec les méthodes précédentes, d'autant
plus important que l'on fait intervenir un plus grand nombre de bandes et de liaisons
entre bandes. En réalité, dans le cas de méthodes prévues pour l'utilisation de moyens
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| de calcul ordinaires, le nombre des liaisons reste toujours assez limité, pour que les cal-
euls ne deviennent pas inextricables; mais l'introduction à priori d'un petit nombre de
liaisons entre bandes suffit à assurer à l'ensemble du canevas une bonne homogénéité, en
maintenant le volume des calculs dans des limites raisonnables.
| Principaux procédés de ce type:
— Méthode de l'Ordnance Survey de Grande-Bretagne, pouvant être conduit par les
moyens ordinaires de calcul ou par des méthodes graphiques.