LA COMPENSATION DES BLOCS DE BANDES, BONNEVAL 35
(cadence actuelle de production: 10.000 km? par an)
— à l’I.G.M.: 15.000 km? par an.
Rendement total (préparation au bureau, triangulation aux appareils, calculs et com-
pensation: varie de six heures (LG.M.) à onze heures. (LG.C.B.) par couple.
Les méthodes appliquées donnent entière satisfaction quant aux résultats; à l’ I.G.-
C.B., on estime que le seul inconvénient est d’exiger un équipement au sol relativement
dense, inconvénient réduit en partie par l'utilisation du telluromètre. A l’ I.G.M., le pro-
cédé de FRANÇOIS s’est avéré excellent, tant en ce qui concerne sa simplicité que l'élé-
gance avec laquelle il permet d’introduire des données connues quelconques dans le calcul;
mais les possibilités de l’I.B.M. 650 sont encore insuffisantes pour permettre l’introduc-
tion de liaisons en nombre désiré.
Etudes théoriques:
— MOREAU, E., Travaux et recherches dans le domaine du cheminement aérien. Bul-
letins de la Société Belge de Photogrammétrie, No 43 (Mars 1956) et 45 (Septem-
bre 1956).
— FRANÇOIS, G., Le cheminement aérien — Compensation d’une bande simple, d’une
bande complexe et d’un ensemble de bandes. Bulletin de la Société Belge de Photo-
grammétrie No 48 — (Juin 1957).
Au Canada, les services cartographiques officiels utilisent occasionellement l’aéro-
triangulation pour la détermination du canevas de restitution de blocs de bandes, en vue
de l’établissement de cartes aux petites échelles.
Les échelles de clichés varient du 1/40.000 au 1/60.000. Au cours de la prise de vues
on utilise l’enregistreur de profils aéroporté et, éventuellement, des photographies obli-
ques infra-rouge.
Habituellement on utilise des points de canevas situés sur le pourtour de la zone à
lever; si possible on détermine aussi quelques points intermédiaires au centre de la zone.
Le National Research Council a mis au point une méthode d’aérotriangulation ana-
lytique qui est maintenant utilisable pratiquement, mais elle n’est pas encore appliquée
par les services cartographiques canadiens, qui ne sont pas équipés de stéréocompara-
teurs, l’aérotriangulation est donc encore instrumentale (WILD A5 et A7).
Les bandes principales sont triangulées en utilisant les données auxiliaires (profils
‘adar, et photos obliques infra-rouge), et le bloc est compensé sur ces bandes.
On a également essayé une méthode consistant en une combinaison des plaques à
fentes radiales avec la méthode JERIE.
Une compensation purement numérique de la triangulation de bloc est à l’étude.
Les contrôles, effectués seulement sur les résultats de la triangulation de bandes
isolées, ont révélé des erreurs moyennes de 2 à 3 mètres en Z et de 5 à 9 mètres en X et
Y pour des longueurs de 190 à 300 km.
Des blocs de plus de 40.000 km? comportant 1.500 à 2.000 clichés ont été triangulés
de cette facon.
Rendement: 4 à 6 couples par jour.
Aux Etats-Unis, le Geological Survey utilise la méthode des stéréo-templets pour la
compensation planimétrique des blocs. L'aérotriangulation analytique y est à l'étude.
Le Dr. SCHMID, d' Aberdeen, a mis au point un programme général pour l'aéro-
triangulation analytique, applicable aux bloes. Un rapport sur cette méthode a été établi
et sera présenté au Congrés de Londres: ,Solution analytique générale du probléme de
la Photogrammétrie".
L'Army Map Service utilise couramment une méthode de compensation planimétri-
que de bloc semblable en son principe à celle du Dr. JERIE, mais conduite entiérement