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|B - EXÉCUTION PRATIQUE DE L'AEROTRIANGULA TION 
  
I - LIMITES D'UTILISATION DU PROGRAMME 
Le programme permet le calcul en un seul passage d'un bloc de 18 bandes, de 48 
photos chacune au maximum. Chaque photo peut comporter 36 points de canevas. Chaque 
point de canevas reçoit un numéro d'identification qu'il conservera tout au long du calcul. 
Les points surabondants choisis pour la liaison entre couples sont numérotés dans une série 
spéciale, à nombres élevés ; ils servent pour le calcul des liaisons entre couples, mais 
leurs coordonnées ne sont pas calculées, À cet effet le programme élimine lors de la com= 
pensation les points appartenant à la série des nombres dans laquelle ces points sont numé- 
rotés. Le nombre total des points effectivement calculés et appartenant à plus d'un modéle, 
ou connus soit en planimétrie soit en altimétrie, ne doit pas dépasser 1 700, 
II - MODE OPÉRATOIRE 
Les mesures sont exécutées sur le stéréocomparateur Nistri. Les points sont visés 
dans l'ordre de leur apparition sur les photos et leur numéro est inscrit au compteur. Quand 
tous les points appartenant à la photo L ont été visés la photo est enlevée et remplacée 
par la photo L + 3, On vise au passage les repères de plaque, qui reçoivent un numéro de 
code spécial, Chaque enregistrement qu'il s'agisse d'un point de canevas ou d'un repère, 
comporte le numéro et les 6 coordonnées x, 31 %*e 9 * X; Ya * 
Il est simultanément imprimé en clair et perforé sur bande télétype. La vitesse de 
passage dépend du nombre de points à viser et des difficultés d'identification, Elle est de 
l'ordre de 1 photo en 45 mn. 
Les enregistrements sur bande perforée sont transférés sur cartes, à raison d'une 
carte par point ou repère, Ces cartes sont à leur tour transférées sur bande magnétique. 
Un certain nombre de données numériques, autres que celles qui proviennent des 
enregistrements, doivent être introduites au cours du calcul, L'introduction se fait, selon 
le cas, sur bande magnétique ou sur cartes. Ces données auxiliaires sont : 
- les tables de correction des coordonnées enregistrées (sur bande magnétique) ; 
- les tolérances, poids et coefficients utilisés dans le calcul (sur carte) ; 
les listes de points d'assemblage ; 
les éléments de la décomposition en blocs ; 
- la liste des points connus et des coordonnées imposées ; 
- éventuellement les enregistrements du statoscope ; 
- enfin les points paraissant douteux et qu'on décide d'éliminer au cours du calcul. 
II - FRACTIONNEMENT DU PROGRAMME 
Ecrit en notation symbolique pour IBM 704, le programme ne comporte pas moins de 
2,500 expressions FORTRAN, ce qui correspond à environ 20.000 instructions, et dépasse 
largement la capacité de la machine. Un fractionnement est donc nécessaire, Ce fraction- 
nement donne d'ailleurs une plus grande souplesse d'utilisation et permet de mieux suivre 
le déroulement du calcul, Il reste possible de faire passer l'ensemble d'une seule traite, 
jusqu'à obtention des coordonnées finales. 
  
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