Full text: Commissions III and IV (Part 5)

  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
   
     
  
   
  
  
  
   
  
   
  
  
  
  
  
  
  
   
  
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O.E.E.P.E. [3], l'on avait convenu, au début, d'adopter pour la com- 
pensation et la transformation des coordonnées-appareil la méthode 
proposée par A. J. VAn DER WEELE [4]. Cette méthode paraissait 
garantir en effet, dans la détermination des coordonnées des points 
obtenus par enchainement, une précision compatible avec les tolérances 
admises par l’Institut Géographique Militaire Italien [5] pour les 
points d’orientation. 
Malheureusement, une fois terminées les opérations de calcul, il se 
révéla que cette méthode n'était pas la plus idoine — compte-tenu de 
la variété des conditions et des caractéristiques des bandes enchainées 
— à faciliter l'obtention du but recherché. 
Les premiers contrôles de réception effectués par l’Institut Géographi- 
que Militaire Italien, confirmèrent par ailleurs l’existence de diffé- 
rences sensibles entre coordonnées déterminées par triangulation aé- 
rienne et coordonnées déterminées au moyen des méthodes topogra- 
phiques classiques. 
Más par la nécessité d'arriver à un plus grand degré de perfection dans 
les résultats à obtenir, les techniciens préposés aux travaux d’enchaî- 
nement orientèrent alors leurs recherches vers une application des mé- 
thodes proposées par A. VERDIN [6] et par J. Zarzycms [7], méthodes 
dont l’application avait été également recommandée à l’occasion des 
expériences O.E.E.P.E. La méthode ZARZYCHI en particulier devait 
leur permettre d’inclure, de la facon la plus simple et la plus im- 
médiate, dans l’élaboration finale des résultats, les différents points 
connus distribués le long des bandes et utilisés jusqu’alors pour le 
contrôle. Ce supplément de recherches aboutit à la mise au point d’un 
nouveau procédé graphico-numérique, entièrement original, qui se 
révèla particulièrement idoine à satisfaire aux nécessités de l’époque 
(qui comportaient une tolérance de 1,50 m en planimétrie et d'1,00 
m en altimétrie). 
La pratique d'opération ainsi mise au point fut depuis lors continuel- 
lement améliorée par E.T.R.A et opportunément adaptée aux diffé- 
rentes caractéristiques des relèvements et à leurs différentes échelles. 
Cette technique peut être caractérisée dans ses lignes essentielles par 
les données qui suivent. 
3. - Les principes auxquels s’inspire le procédé de triangulation aé- 
rienne mis au point par E.LR.A. sont, essentiellement, celui de 
l'autocontróle lors du transfert de l'orientation absolue d'un modele 
  
 
	        
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