Full text: Commissions III and IV (Part 5)

  
  
  
  
  
SUB-COMMISSION IV-2 
URBAN MAPPING 
President: Dr B. L. Y. Dubuisson 
Presentation of the General Report of Sub-Commission IV-2 
in the Meeting held on Wednesday, 7th September, 1960 
by the President, Mr Dubuisson 
Monsieur le President, Mesdames, Mes- 
sieurs, j'admets comme connu, ou avec la pos- 
sibilité de connaître, si on ne l'a pas encore fait, 
les résultats exprimés dans le rapport et l'exposé 
figurant au ,,panneau" dont vient de parler notre 
président. Je serai donc extrémement bref, tou- 
jours dans cette course contre la montre, pour 
vous dire d’abord quelques généralités. Il y a 
peu de publications concernant les levés urbains 
dans la période 1956 à 1960, et aucune nou- 
veauté sensationnelle. Cependant les rappor- 
teurs nationaux nous ont appris que les seuls 
points à signaler sont, premièrement, la spécia- 
lisation assez générale de l’objectif angulaire 
normal pour les zones très bâties, et l’usage des 
grands angulaires pour les zones sub-urbaines. 
Deuxièmement, l’apparition de l’usage des ap- 
pareils de mesure de distance électroniques dont 
l’extension est à prévoir, même dans les plans à 
grande échelle de levé urbain. Troisièmement, 
l’organisation de la photo-interprétation et celle 
des levés complémentaires, est le problème spé- 
cial du plan urbain, qu’il conviendrait d’analyser 
plus spécialement. Quatrièmement, un point 
particulier de ce problème et qui a une consé- 
quence économique très importante est celle de 
l’adoption des bordures de toits ou du pied des 
murs comme éléments représentés sur ce plan. 
Ceci est bien sûr une question fonction de 
l’échelle du plan, et de l’objet de ce plan. 
Cinquièmement, les tolérances photogrammétri- 
ques pour les levés aux grandes échelles est une 
nécessité pour l'organisation économique des 
diverses phases d'un travail de levés. Voilà les 
quelques idées générales que l'on a pu trouver 
dans les suggestions internationales des rappor- 
teurs. 
Je voudrais maintenant vous entretenir de 
l'essentiel de nos activités dans cette période 
comprise entre 1956 et 1960 et des travaux 
expérimentaux qui ont été contrôlés. Grâce aux 
efforts de notre président Monsieur Härry et de 
son service et aux travaux de douze organismes 
internationaux qui ont bien voulu y participer 
et que je remercie ici, on a pu obtenir et mettre 
en relief quelques résultats que je voudrais très 
     
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sommairement analyser. D’abord, le but très 
limité que l’on s’est proposé dans ces travaux 
était l’étude comparative des résultats obtenus 
dans des zones ayant eu le pré-complètement, 
ayant fait l’objet d’une interprétation sur le ter- 
rain avant la restitution, ou non pré-complétés, 
c’est à dire uniquement connus du restituteur par 
l’observation stéréoscopique dans l’appareil. 
C’est donc au fond un simple problème qui a 
été posé, c’est simplement un problème d’inter- 
prétation topographique. Les résultats obtenus 
ont été tirés de 60.000 mesures de contrôle 
élémentaire. Je pense que vous voudrez bien 
accorder à ces résultats le caractère statistique. 
Les trois critères d’analyse qui ont été retenus 
furent les suivants: Premièrement, l’absence de 
lacunes parmi les objets qui normalement doi- 
vent être représentés sur un plan, c’est à dire 
le caractère complet d’un levé. Deuxièmement, 
l’absence d’imperfections dans la forme d’une 
représentation — ce que nous appellerons si vous 
voulez, le caractère de fidélité. Enfin, troisième- 
ment, la précision, c’est à dire exprimer en écarts 
probables, et si vous voulez, en pourcentages de 
conformité à la loi de Gauss dans la répartition 
d’un, deux, trois ou quatre écarts probables. 
Dans chaque critère on a analysé la part de 
responsabilité d’une défaillance, due soit au 
pré-complètement lui-même, soit au pré-com- 
plètement et au restituteur, ou soit au restitu- 
teur seul — enfin les causes du défaut d'image. 
Ces différentes phases ont été analysées et sont 
exprimées dans le rapport. Les conclusions: 
Premièrement, l’habilité opératoire dans la 
photo-interprétation est fondamentale et déter- 
minante. Deuxièmement, les défaillances mon- 
trent qu’il n’y a pas de différences considérables, 
pour le plan au 1.000ème qui était l’objet de 
l’essai, entre les zones pré-complétées et celles 
qui ne le sont pas. Quelles qu’en soient les 
causes, la moyenne des résultats donne comme 
défaillance dans les zones pré-complétées 29% 
des points. Dans les zones non pré-complétées 
36%. Ce qui donne une amélioration de 7% 
des points seulement. En d’autres termes, le pré- 
complètement permet d’éliminer une faute de 
  
  
   
  
  
  
  
  
  
    
   
   
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 
	        
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