170 LACUNES DE LA RESTITUTION, LE DIVELEC
remembrement avec signalisation insuffisante). Il arrive parfois que les points de rat-
tachement photo-identifiés ne peuvent pas être restitués. Par contre le pré-complétement
est à conseiller:
3.2.8. Lorsque gráce à la photo-identification il élimine un grand nombre d'incertitudes
du restituteur (ex: plans urbains, cartes à moyenne échelle).
8.2.4. Lorsq’il améliore la restitution, en permettant des contrôles et des retouches
d’orientation, et réduit en conséquence le volume total des complètements, destinés à aug-
menter la précision locale (ex: cotes des points caractéristiques, carrefours, ponts etc,
dans les cartes à moyenne échelle, et cotes des points régulièrement distribués dans les
cartes à grande échelle pour les études des fleuves, routes ete. et pour les projets d’irri-
gation, contours des maisons, largeurs des routes, distances relatives entre petits objets
etc. dans les plans à grande échelle).
3.2.5. Lorsqu’il contrôle et facilite la photo-identification (ex: bâtiments dans les plans
urbains, contours de routes mal définis etc. dans les plans ruraux).
3.8. Quel que soit le moment choisi, les complètements doivent être faits par des métho-
des sûres et économiques. Dans les complètements planimétriques, qui utilisent des sta-
tions restituées (points de rattachement), la topométrie est, tout au moins, pour les
stations mêmes, éliminée. Les points de rattachement peuvent être substitués par les
sommets des poligonales entre les points trigonométriques qui ont servi à déterminer les
points de calage.
Le plan vient alors à être formé de deux parties indépendantes, rattachées par des
points assez éloignés entre eux (les trigonométriques). Les déformations internes de
chaque partie, contenues dans des limites tolérables, suivent probablement des lois diffé-
rentes, car les causes d’erreur locale et les procédés de distribution des erreurs de fer-
meture sur les trigonométriques communs sont absolument différents. Ce qui justifie des
erreurs hors-tolérance sur les distances relatives entre points complétés et points res-
titués.
Les points de rattachement, qui rendent les complètements plus économiques et
plus sûrs, sont choisis parmis les objets que l’on peut le mieux restituer: points signali-
sés ou presque-signalisés. Leur restitution est souvent numérique. Ce qui fait qu’on les
obtient avec une précision, qui suffit même aux complètements destinés à améliorer la
précision locale (voir par ex: les rapports de la Comm. C/O.E.E.P.E.). En effet cette
amélioration locale demandée aux complètements planimétriques n’intéresse que les dis-
tances relatives des points rapprochés.
L’emploi de la photogrammétrie ne serait pas justifié, si celle-ci ne fournissait avec
une précision suffisante au moins la position absolue des points éloignés. Une confirma-
tion des précisions de restitution des points bien identifiés est fournie par l’habitude
commune de déduire dans les modèles à grande échelle les points de calage de la resti-
tution d’autres modèles à plus petite échelle, qui ne permettraient pas d’atteindre, direc-
tement les tolérances imposées dans la restitution définitive.
Les points de rattachement doivent en outre permettre le stationnement et la vision
aux points à compléter.
Si leur choix est réservé au photo-topographe il peut être impossible pour la res-
titution de fournir tous les points demandés.
S'il est réservé au restituteur le topographe devra parfois exécuter les complète-
ments dans les conditions difficiles. Dans les deux cas il faut disposer de points de rat-
tachement surabondants, qui permettent plus d’une solution pour le complètement.
Lorsqu’on ne peut pas compter dans les conditions voulues sur des points naturels,
les points de rattachement doivent être créés par signalisation (ex: plans urbains, levés
de fleuves ou de routes etc.). La signalisation est faite par un photo-topographe en mesure