LACUNES DE LA RESTITUTION, LE DIVELEC 171 
de prévoir non seulement les nécessités du complétement mais aussi les conditions de la 
prise de vue. 
3.4. Les cotes des points de rattachement destinés aux complétements altimétriques des 
objets ou des surfaces cachés (ex: altimétrie des territoires boisé) sont fournies par la 
restitution. Lorsque le but du complétement est celui d'augmenter la précision altimétri- 
que (1.5) les cotes des points de rattachement sont obtenues par nivellement. Fréquem- 
ment, dans ce cas, les pré-complétements (3.2.4) sont limités aux points de rattachement. 
Ils rattachent alors la restitution au nivellement de base par points de calage sura- 
bondants. 
L'amélioration de la restitution altimétrique est obtenue soit par correction des 
valeurs de cotes restituées, guidée sur l'annullation des erreurs résiduelles aux points de 
rattachement; soit par retouche locale de l'orientation angulaire et restitution dans le 
triangle ayant pour sommets les points de rattachement, utilisés pour la retouche. L'ex- 
périence montre que les deux méthodes sont équivalentes pour les cotes des points isolés, 
mais la deuxiéme est préférable pour tracer les courbes de niveau. 
Si l'altimétrie ne peut pas être restituée (ex: sections et profils d’un cours d’eau) 
ou si sa tolérance ne peut être respectée même en utilisant les retouches, le levé altimé- 
trique se fait par topométrie traditionelle, mais la planimétrie des points cotés ou des 
départs des sections est toujours restituée. 
3.5. Tous les instruments de topométrie peuvent étre utilisés pour les complétements. 
Ils seront choisis selon les possibilités du terrain, la précision de la carte et les méthodes 
d'exécution. Pour utiliser comme points de rattachement des complétements des bâti- 
ments les toits et en établir le nadir des débordements, l’on emploie des viseurs zéni- 
thaux, analogues aux instruments de la topométrie minière. Les télémétres topographes, 
qui permettent le complétement des points isolés en y stationnant et en visant les points 
de rattachement sans y transporter la mire, son frequemment utilisés dans les terrains 
découverts. 
La planchette, lorsqu'elle fournit une précision suffisante est trés pratique pour les 
post-complétement de surfaces étendues, car elle utilise la minute de restitution et la 
compléte directement sur le terrain, en stationnant sur les points de rattachement. 
3.6. Quelques suggestions sur les méthodes d'exécution des complétements: 
3.6.14. But du levé: améliorer la précision des distances relatives. Si possible, lever par 
coordonnées rectangulaires appuyées d'un alignement entre deux points de rattachement. 
Autrement mesurer les distances de chaque point à compléter par rapport à plusieurs 
points de rattachement. Souvent les déterminations isolées par azimuth et distance ne 
donnent pas des résultats satisfaisants, elles demandent surtout des calculs et une con- 
struction graphique plus complexes. 
La triangulation appuyée sur le points de rattachement peut donner des résultats 
satisfaisants, mais de facon trop coüteuse. 
3.6.3. But du levé: déterminer les objets invisibles. Si possible, mesurer les distances 
par rapport à deux ou plusieurs points de rattachement. Autrement trianguler sur les 
points les plus proches. Exceptionnellement recourir à la polygonation avec cheminements 
les plus courts possibles, clos toujours sur points de rattachement. En terrain découvert 
lon utilise parfois les méthodes graphiques, en stationnant sur des points restitués. 
3.6.3. But du levé: altimétrie aprés restitution de la planimétrie. Le nivellement géomé- 
trique (à ligne de visée horizontale) par irradiation des points de rattachement est à 
préférer du fait qu'il réduit le volume des calculs et n'introduit pas les erreurs de 
distances sur les cotes.