Full text: Commissions III and IV (Part 5)

  
  
172 LACUNES DE LA RESTITUTION, LE DIVELEC 
3.6.4. But du lévé: plans urbains mesurer complètement les distances entre arrêts 
invisibles des murs du pourtour, lier quelques arêtes aux points de rattachement. 
4. Vérification et contrôles. 
4.1 L'exploitation systématique et rationelle des possibilités d'auto-contróle, l'utilité 
des contrôles en cours de travail, les avantages du recours, autant que possible, à la 
photogrammétrie pour contrôler les cartes photogrammétriques sont en train de provo- 
quer une révolution dans la méthodologie des vérifications. La vérification est nécessaire 
à l’exécuteur, qui doit s’assurer que son produit correspond à la spécification de l’usager 
(Schlund). 
L’exécuteur, qui a certainement la plus grande confiance dans son procédé de 
travail, ne trouve pas de difficultés à s'en servir également pour les contróles en cours 
de route et pour la vérification finale; — une fois expérimentés les avantages écono- 
miques et techniques de la nouvelle méthode de vérification — il s'organisera donc de 
facon à pouvoir l'employer. 
Parfois la vérification n'est pas répétée par le petit usager faisant confiance à 
l’exécuteur (Pastorelli). Mais dans les grands travaux, destinés surtout aux administra- 
tions publiques, une vérification de réception est demandée soit en vue d'éliminer toutes 
responsabilités de l'administration réceptrice, soit du fait des réglements usuels sur les 
travaux publies confiés aux entrepreneurs privés. Les dispositions de ces réglements et 
un manque de confiance en l'entrepreneur, attitude mentale trop fréquente chez les 
vérificateurs, constituent l'obstacle le plus fort à l'adoption des méthodes photogram- 
métriques de vérification. Par ailleurs ces méthodes demandent la disponibilité pour le 
vérificateur d'instruments de restitution dont en général il ne dispose pas (Schlund) 
— sauf si les nouveaux règlements, et nous en avons des exemples, n'arrivent à fixer 
une participation étroite du vérificateur aux travaux de l’entrepreneur. Ce qui sert à 
enlever à la vérification son aspect d’arme secrète, sortie au dernier moment pour 
détruire l’ennemi: l’entrepreneur. 
4.2. Les auto-contrôles (1.7) ont l’avantage de ne demander aucun travail spécial, 
mais en général ils ont le désavantage de révéler les défauts éventuels d’une opération 
élémentaire quand il est trop tard pour corriger ceux-ci. 
L’exécuteur y a recours pour s’assurer que chacun de ses collaborateurs ait bien 
accompli sa tâche. Le vérificateur peut s’en servir pour simplifier le travail de réception 
finale. Dans l’auto-contrôle l’on utilise, par exemple: 
4.2.1. Les anomalies des parallaxes en hauteur pour contrôler les qualités géométriques 
des photos. 
4.2.2. La photo-identification pour contrôler la plénitude de la signalisation et la qualité 
de l’image photographique. 
4.2.3. Les anomalies de l’orientation extérieure, lorsque les points de calage sont sura- 
bondants, pour contrôler les déterminations topométriques du canevas des points de 
calage. 
4.2.4. Les erreurs résiduelles aux points de calage, vice-versa, pour contrôler l’orientation 
du modèle. 
4.2.5. Les fermetures aux bases, les retours sur les bandes latérales et les erreurs aux 
trigonométriques intermédiaires pour contrôler les aérotriangulations. 
4.2.6. Le pré-complètement pour contrôler la pré-reconnaissance. 
4.2.7. Les incertitudes du restituteur pour contrôler la photo-identification. 
4.2.8. Les différences entre les distances topométriques et restituées des points de rat- 
tachement pour contrôler les complètements. 
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.