LACUNES DE LA RESTITUTION, LE DIVELEC 173
4.3. La vérification du contenu cartographique de la restitution contrôle indirectement
la reconnaissance (2.1), et doit être effectuée après reconnaissance. La photo-minute
(2.3) identifiée a un contenu aussi complet que celui de la restitution, et peut être con-
trôlée par une sondage sur place de la photo-identification. En suite la vérification de
l’identité entre dessin restitué et photo-minute est suffisante.
Ce procédé, qui appartient à la méthode nouvelle, confère à la restitution une
grande sûreté. Il localise en effet les erreurs de la reconnaissance et en consent la cor-
rection avant que celles-ci ne s’ajoutent aux oublis du restituteur, et il diminue la
probabilité et le volume d’une répétition éventuelle des mensurations après vérification.
44. Les facteurs principaux de la précision géométrique de la restitution sont: photo,
instrument de restitution, canevas des points de calage, orientation et opérateur à la
restitution. La vérification de la précision géométrique contrôle indirectement la valeur
de tous les facteurs susdits. L’organisateur du levé photogrammétrique, qui n’aime pas
marcher les yeux bandés, veille à un contrôle séparé de chaque facteur. Le vérificateur,
confiant dans le photogrammétrie qu’il connait complètement suit les contrôles partiels
ou les exécute (par. ex: l’Istituto Geografico Militare Italiano).
Ce procédé du fait qu’il localise les causes éventuelles d’erreur, avant que celles-ci
n’influencent la suite des opérations, minimise le travail final de vérification et avan-
tage la régularité d’avancement.
Les auto-contrôles (4.2) interviennent souvent. Ainsi, par exemple, la conserva-
tion des conditions initiales de la camera de prise de vue ne peut être verifiée actuelle-
ment qu’en disposant d’instruments de laboratoire assez rares chez les usagers, mais
l’élimination des parallaxes verticales (4.2.1) et les erreurs résiduelles aux points de
calage surabondants d’un terrain montagneux (4.2.4) offrent un auto-contrôle de l’orien-
tation interne et des qualités géométriques des photos. Suffisant à garantir que ces cau-
ses n’agissent pas sur l’erreur finale de la restitution
La conservation du réglage de l’appareil de restitution est généralement contrôlée,
indépendamment de la restitution, à l’aide des instruments auxiliaires de dotation et
spécialement des tests quadrillés.
4.5. L’auto-contrôle du canevas des points de calage surabondants (4.2.3) doit être
l’,ultima ratio” à disposition, car s'il n'arrive pas à localiser les points à écarter sans
rendre impossible le travail, il oblige à accepter des compromis (ex: détermination des
points de calage d'un modéle par la restitution des modèles contigus), qui justifient la
nécessité d’une vérification topométrique après la restitution, lorsqu’il n’obligent pas à
suspendre la restitution dans l’attente d’un canevas correct.
La vérification directe des coordonnées des points de calage est, d’ailleurs, assez
aisée. Les méthodes suivies ne diffèrent pas de celle que l’on emploie d’habitude pour les
points de triangulation: contrôle des fermetures angulaires des triangles des retours de
cotes ou des coordonnées, répétition de quelque détermination etc.
4.6. Le contrôle de l’orientation du modèle est basé autant que possible sur les points
de calage surabondants, gardés éventuellement dans la manche du vérificateur, mais
sortis avant la restitution pour améliorer, si nécessaire, l’opération suivante. Le vérifi-
'ateur compare les coordonnées sol de tous les points connus avec les coordonnées instru-
ment transformées au systéme cartographique. Parfois il limite la comparaison aux cotes
et aux distances, en simplifiant les calculs.
La comparaison graphique est encore plus rapide mais moins süre.
Si l'on ne dispose pas de points surabondants, le contrôle pourra être fait en éta-
blissant une seconde série de coordonnées de quelques points caractéristiques distribués
dans le modéle, que l'on orientera deux fois.
L'amélioration de l'orientation, assez simple lorsqu'on dispose de points surabon-
dants, devient assez complexe dans la méthode des orientations répétées à cause de la