LACUNES DE LA RESTITUTION, AUTHOR'S PRESENTATION 177
Author's Presentation of the Paper
in the Meeting held on Friday, 9th September, 1960
Le paragraphe 1 (7) de mon exposé introduc-
tif publié dans le numéro de ,,Photogrammetria"
aurait dü, ainsi que dans le text qui a été distri-
bué le 28 mars, commencer ainsi: ,,L'exactitude
absolue de toutes réalisations humaines est im-
possible. Nous táchons de rejoindre une ap-
proximation par rapport à laquelle chacune de
nos réalisations, réalisations photogrammétri-
ques par exemple, montre des lacunes involon-
tairer mises en évidence par la vérification et
comblables dans le cas de la restitution par
exemple, par une répétition plus soignée de
mensuration et du dessein". Il y a une erreur
d'impression qui ne dit pas ca dans le texte.
Tout en répétant ces mots, je dois affirmer
étre personnellement convaincu de la valeur et
de l'utilité de la restitution photogrammétrique,
nonobstant l'argument choisi pour cette dis-
cussion — les défauts et les lacunes de la resti-
tution méme — je veux ici remercier ceux qui
m'ont aidé à rédiger mon exposé. Les conseils
me furent donnés à Zurich en novembre 1959,
j'en ai regu d'autres par lettre aprés l'envoi d'un
premier brouillon, décembre 1959, et du texte
actuel de l'exposé, mars 1960. Nous sommes ici
maintenant pour conclure ce travail prépara-
toire. Malheureusement nous disposons de trés
peu de temps — je me permets de vous souhaiter
qu'il soit utilisé de la meilleure facon.
Notre théme a été divisé en trois parties:
Reconnaissance, Complétement, Vérification.
Le paragraphe 2 de mon exposé résume tout ce
que j'ai pu recueillir sur la reconnaissance. Mon-
sieur Kowalczyk m'a envoyé le 17 mars encore
une copies du réglement que le service topo-
graphique de la marine américaine utilise pour la
pré-reconnaissance et l'identification des points
de calage. Ce réglement est trés détaillé et trés
intéressant mais nous n'aurons pas le temps de
l'examiner. Probablement des réglements analo-
gues ont été établis par d'autres usagers de la
photogrammétrie. Leur connaissance et leur
étude seraient certainement utiles à tout le
monde. A la conclusion de notre discussion nous
pourrons recommander à la présidence de la
Commission IV la récolte et la diffusion des
règlements de la reconnaissance institués par les
services spécialisés qui sont à considérer comme
indispensables pour un progrès rapide de la
photogrammétrie pratique. Elle serait d'un
grand intérét pour permettre aux usagers qui
n'ont pas encore fixé leur réglement de le faire
rapidement. Nous recommandons à notre prési-
dence d'étudier les moyens pour faire connaitre
à la plus grande partie des usagers les réglements
existants. Au troisième paragraphe de mon
exposé j'ai traité la question concernant les com-
plétements. Cette question ont intéressé spéci-
alement les spécialistes des grandes échelles.
C'est de leur part que j'ai recu quelques sugges-
tions. Mr Blaschke en particulier, dans sa lettre
de décembre 1959, était trés pessimiste. Il dit:
L'automatisation toujours plus développée des
calculs pour les projets de route avec l'emploi
d'une programmation qui doit étre établi à
l’avance montrera toujours davantage l'effet
dangereux de lacunes de restitution, car, ce qui
m'a été signalé par Monsieur Weissmann, les
éléments des levés complémentaires doivent
étre perforés à la main tandis que les données
de la restitution sont perforées automatiquement
sur les rubans destinés aux calculateurs électro-
niques. Monsieur Blaschke ajoute aussi que trés
probablement une végétation trop vigoureuse et
les photos mal faites rendent inutile l'emploi de
la photogrammétrie. Puisque sur l'automatisa-
tion des projets de routes et les calculs automa-
tiques des bornes cadastrales je n'ai pas regu
d'autres avis, je souhaite que cette question soit
spécialement l'objet de discussion. A part l'auto-
matisation des calculs mon expérience person-
nelle m'a confirmé que l'emploi de la photo-
grammétrie n'est pas toujours économiquement
avantageux, par exemple je ne crois pas qu'il le
soit pour lever les petits lots urbains à grande
échelle au milieu d'un levé pour cadastre rural
qui soit fait à une échelle moins grande. J'ai
aussi constaté, je l'ai dit au paragraphe 3 (3) de
mon exposé, que la restitution fournit une aide
économique considérable pour l'élimination du
travail d'exécution des cheminiments d'enca-
drement, lorsque les terrains sont trés couverts
par la végétation et par les constructions. L'in-
troduction dans un levé photogrammétrique
des données recueillies par topométrie a presque
toujours demandé l'emploi des moyens de trans-
fert sur le papier et des desseins qui ne sont pas
les mémes moyens dont on dispose pour la res-
titution. Avant l'introduction de l'automatisation
des calculs pour les projets de routes, les
bureaux photogrammétriques devaient employer
des méthodes cartographiques différentes pour
le tracé des levés topométriques ou photogram-
métriques. Il y aurait donc un pas à craindre,
que la nouveauté de l’automatisation modifie
les problèmes liés au complètement topomé-
trique. Tout de même, à la suite des doutes for-
mulés par Monsieur Blaschke et puisque le