178 LACUNES DE LA RESTITUTION, AUTHOR'S PRESENTATION
Congrés de la SIP sert aussi à établir un rapport
étroit parmi les usagers et les constructeurs des
instruments, nous pourrions profiter de cette
occasion pour formuler la recommendation
suivante: Etant donnée la possibilité offerte par
les instruments à enregistrement automatique
des coordonnées restituées d'utiliser directement
dans le calculateur électronique les données de
la restitution, les usagers photogrammétres sig-
nalent aux constructeurs des appareils photo-
grammétriques la nécessité de disposer de
moyens assez simples pour intercaler entre les
perforations automatiques de la restitution les
perforations conséquentes au complètement
topographique. J'ai eu l’impression que les
questions concernant vérification et contrôle,
traitées au quatrième paragraphe de mon ex-
posé, parmi les trois arguments traités, sont les
plus intéressantes. Probablement on en discutera
beaucoup ici, mais nous ne disposons pas du
temps nécessaire pour arriver à une conclusion
définitive. Je crois que tout de même notre dis-
cussion nous permettra d’établir une proposition
à formuler à notre présidence, qui pourrait par
exemple dire: La Commission IV du 9ème Con-
grès de la Société Internationale de Photogram-
métrie, ayant constaté les différences existantes
parmi les règlements de vérification, et le con-
trôle des cartes photogrammétriques, convain-
cue que ces vérifications ne peuvent pas suivre
les mêmes règles de vérification des cartes topo-
métriques, convaincue aussi que nos réglemen-
tations spécialisées des méthodes de vérification
aideraient le développement de l'emploi ration-
nel de la photogrammétrie, recommande à la
présidence de la Société Internationale de Pho-
togrammétrie la formation d'un commission ou
d'un centre d'études des systémes de vérification
et de contróle. Ce centre fera une étude critique
des éléments existents et fournira les bases tech-
niques pour une réglementation générale dans
le domaine des méthodes de contróle des cartes
obtenues par la photogrammétrie. Les cahiers
des charges établis dans les derniéres années par
les administrations publiques, par exemple en
Italie, en France, aux Etats-Unis, en Turquie,
au Portugal, en Espagne, en Syrie, en Ethiopie,
en Iran et en Iraq etc, montrent des différences
qui ne sont pas toujours justifiées par la diver-
sité de l’échelle de la carte ou du territoire à
lever. Parfois, une opération élémentaire, par
exemple la prise de vue, y est très soigneusement
définie, tandis qu’on y constate la manque de
définition d’une autre opération. Lorsqu’on y
fixe l’échelle de la prise des photos, et en même
temps l’échelle de la carte, et par conséquent on
y fixe l’exactitude du matériel mis à disposition
et celle du travail fini, on applique au rapport
entre les deux échelles des coefficients de sûreté
trop prudents, ce qui augmente le prix de
revient. Un accord presque général existe déjà
sur l'impossibilité d'employer des méthodes de
contróle identiques pour les cartes topométri-
ques et les cartes photogrammétriques. Mais on
n'est pas d'accord par exemple, sur la possibilité
de contróler la restitution par répétition. Mon-
sieur Swanson par exemple est de l'avis que le
contróle par répétition n'est pas suffisant. Nor-
malement il n’est pas employé par [imperceptible]
tandis que ce système est normalement em-
ployé par l’Institut Géographique Militaire
italien et par les cadastres italiens. Monsieur
Paroli et Monsieur Muller craignent que la
répétition ne soit pas suffisante pour éliminer
les erreurs particulièrement grosses. Je me
demande s’il existe une méthode de contrôle
pour éliminer toute erreur de ce genre. La
question de choix de tolérances est très im-
portante car elle influence le coût de la
carte. Les tolérances finales sont hors dis-
cussion — elles sont liées au but auquel la
carte est destinée. Mais ce qui peut étre mis en
discussion, c’est la valeur des tolérances, pour
ainsi dire, intermédiaires. Ce problème a été
étudié un peu partout. Des études très intéres-
santes ont été publiées en Allemagne, aux Pays-
Bas, et en Suède. Une étude particulière sur
l'influence de la précision des points de calage,
sur la précision finale de la carte à l’échelle
1/25.000ème, vient de paraître et sera distri-
buée maintenant, dans le dernier numéro du
,,Bollettino di Geodesia e Scienze Affini". Mon-
sieur Birardi de l’Institut Géographique Mili-
taire italien y relate les bases théoriques et les
essais pratiques par lesquels il arrive à la con-
clusion qu’étant donnée l’importance de l’erreur
graphique dans la planimétrie du 1/25.000ème,
et lorsqu'on accepte une erreur moyenne qua-
dratique des altitudes des points isolés de
l'ordre de 1 métre, les points de calage destinés
aux cartes au 1/25.000éme peuvent tolérer des
erreurs moyennes quadratiques de l'ordre de
2,50 métres dans la planimétrie, et de 1,50
mètres en altimétrie. Pour arriver à ce résultat
Monsieur Birardi a répété la restitution en
modifiant jusqu’à des limites maximales de 6
mètres en planimétrie et de 3 mètres en alti-
métrie, les coordonnées théoriques des points de
calage, ce qui a provoqué une variation toujours
sans importance des erreurs moyennes quadrati-
ques des autres points restitués, et une augmen-
tation de la dispersion des écarts toujours con-
tenue dans les erreurs maximales de la restitu-
tion appuyée sur les valeurs correctes des coor-
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