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CARTES A PETITES ECHELLES, DISCUSSION 193
surtout, il faut transformer les dénivelés obtenus
qui sont des dénivelés par rapport aux surfaces
isobares, en altitude vraie. Or, ce passage se
fait sans aucune intervention de mesures physi-
ques, mais uniquement en établissant l'homo-
généité des profils longitudinaux et transver-
saux, ce qui ne fait intervenir que des données
du même ordre.
La méthode présente un certain nombre
d'avantages. D'abord, la rapidité de l'exécution
— à titre d'exemple, la préparation au sol en
1960: la préparation de 160.000 km”, soit
environ le tiers de la superficie de la France, a
été réalisée par quatre opérateurs en quatre
mois. Ensuite, deuxième avantage — il y a une
sécurité absolue dans l'identification des points
puisque le choix des points pour la restitution est
fait sous stéréoscope. Troisiéme avantage: dans
les zones d'accés difficile, les quelques points
nécessaires au sol — une dizaine pour une feuille
sur 10.000 km? — le choix des points ne répond
à aucun impératif précis. On pourra les choisir
le long de pistes, au voisinage de repères des
nivellements de précision. Quatrième avantage;
malgré tout l’intérêt que peuvent présenter des
spéculations mathématiques, les calculs de
dépouillement ne dépassent pas le stade de l’ad-
dition. Enfin, le canevas obtenu pour la restitu-
tion est très homogène.
Je vais terminer en signalant que cette
méthode n’est pas une méthode théorique puis-
qu’elle a permis de cartographier en 1959,
100.000 km? et en 1960, 160.000 km”. La
précision obtenue sur un certain nombre de
points de contrôle est de l’ordre de 3 mètres,
c’est à dire la même précision qu’on pense
pouvoir obtenir, qui est normalement obtenue
avec l’enregistrement de profil — ce qui veut dire
que la méthode s’adapte parfaitement. Il faut
toutefois préciser que cette méthode n’a jus-
qu'ici été utilisée que dans des pays non cou-
verts de foréts et oü les conditions météorologi-
ques sont suffisamment stables. Je vais main-
tenant demander si parmi vous vous aimeriez
poser des questions à ce propos.
Docteur H. HARRY: Il y a certainement parmi
nous des collègues qui ont peut-être quelques
doutes contre l’application de méthodes simpli-
fiées, mais il faut considérer deux choses qui
nous permettent d’étudier aussi les méthodes
simplifiées. D'une part, la précision cartographi-
que des cartes à l’échelle 100.000ème et
200.000ème est beaucoup plus petite que la
précision photogrammétrique. Ceci nous donne
un champ de jeu dans lequel on peut appliquer
des méthodes simplifiées, puisque c’est une con-
traction en principe qui nous guide dans ces
réflexions — c’est à dire pour choisir une
méthode il faut évidemment connaître d’abord
les exigences — puis un deuxième fait que
j'avais signalé mais que j'ai oublié mainte-
nant... oui, l’autre fait, c’est qu’on peut très
bien se figurer un procédé pour le levé des
cartes en étapes, premièrement pour résoudre
la grande tâche appliquer des méthodes simpli-
fiées et après, si on a le temps et les moyens,
revenir peut-être avec le même matériel photo-
graphique, peut-être avec d’autre matériel, pour
arriver à une meilleure carte. En principe,
qu’est-ce qui changé dans la carte? Je crois,
seul changera le placement des lignes de coor-
données, mais la carte en soi resterait en prin-
cipe la même chose, si on ne pense pas aux
améliorations dans la présentation des détails.
Je crois que ce sont deux faits principaux qui
nous permettent, comme photogrammetres,
d'étudier les méthodes simplifiées.
Prof W. SCHERMERHORN: I should like to ask
Mr Thompson why he did not mention the
horizon camera. I draw his attention to the fact
that, because of the great number of lakes in
Canada, it may be possible in combination with
the APR to get sufficient height from the drain-
age pattern, but if you also use in combination
a horizon camera then you can determine the
omega values with a precision which is much
better even than you need. I draw the attention
of the audience to the fact that this old hobby of
the Finnish and myself has fortunately been
realised in 1960, and in particular for this kind
of work I can strongly recommend the use of
this instead of what is done in some other cases
where they fly in between the normal strips in
the lateral overlaps, special strips for the APR
determination. From an economic point of view,
[ believe there is hardly any comparison possible
between that very expensive method and the use
of the horizon camera which gives you the same
values for almost nothing.
Mr J. I. THoMPsoN: Very briefly, to reply to
Dr Schermerhorn, as he has probably inferred
we are not familiar with the use of horizon
cameras, but unfortunately the procedure which
I have outlined has been in process now for
possibly three years — if not a little longer —
and the areas about which I have been speaking
I have been referring to mainly because this is
what we have been doing, possibly not what we
should have been doing.
Monsieur R. DANIEL: Je voulais dire à peu
près la même chose que Monsieur Baussart,