Full text: Commissions V, VI and VII (Part 6)

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SECOND MEETING HELD ON WEDNESDAY, 14th SEPTEMBER, 1960 
In the Chair: Prof R. BURKHARDT, President 
Discussion on Presented Papers 
Herr Prof BURKHARDT: Wir beginnen jetzt 
die letzte Sitzung der Kommission V. Wir haben 
von vorher eine ganze Reihe von Fragen noch zu 
behandeln, die in der Sitzung vom 10. Septem- 
ber nicht ganz beendet werden konnten. Ich darf 
zunächst Herrn Daniel bitten, seinen Vortrag 
— er wollte uns kurz über die Arbeiten in Frank- 
reich berichten, die etwas in die Zukunft weisen 
— ich darf Herrn Daniel bitten, seinen Vortrag 
zu beginnen. 
Monsieur R. DANIEL: Monsieur le Président, 
Mesdames, Messieurs. Vous trouverez parmi les 
communications de l’Institut Géographique 
National qui ont été distribués avec les diffé- 
rents documents du Congrés une communication 
intitulée ,,Les applications non cartographiques 
récentes de la photogrammétrie à l'Institut Géo- 
graphique National". Il s'agit là d'une énumé- 
ration de différentes applications pratiques qui 
n'ont absolument aucun caractére de classifica- 
tion ni aucun caractére systématique, qui sont 
simplement des applications qui ont été provo- 
quées si je puis dire, par différentes demandes 
émanant de différents services pour résoudre 
différents problémes. Je vais les citer trés 
rapidement dans l'ordre puisque je répéte que 
vous trouverez dans la communication tous les 
éléments souhaitables. 
Le premier de ces essais concerne l'ausculta- 
tion des barrages en arrochement. Je précise 
bien qu'il s'agit des barrages en arrochement et 
non des barrages en béton. Dans les barrages en 
arrochement par définition les déformations 
sont toujours irréversibles. Le barrage avance 
toujours vers l’aval et ne revient jamais vers 
l’amont une fois qu’il a été déformé, et ceci 
exige un examen très minutieux du barrage 
puisque, évidemment, il peut en résulter des 
catastrophes. La méthode topographique habi- 
tuellement utilisée jusqu’ici permettait seulement 
de suivre les déformations du barrage sur un 
certain nombre de points de repère portés par 
ce barrage, mais ne permettait pas une auscul- 
tation continue, autrement dit entre deux repé- 
res les déformations éventuelles pouvaient 
échapper à l'observation. La méthode photo- 
grammétrique au contraire, vous le savez, per- 
met une restitution continue de toute la surface 
du barrage avec une équidistance des sections 
Archives 6 
verticales aussi serrée qu'on veut et par consé- 
quent permet de savoir exactement ce qui s'est 
passé. Toutefois, pour éviter que d'une année 
à l'autre on soit obligé de reprendre systémati- 
quement pour un même barrage la restitution 
complète, alors que vraisemblablement il n’y a 
pas eu de déformation ou seulement des défor- 
mations très localisées, on a une méthode auxi- 
liaire, si je puis dire, qui permet de localiser ces 
déformations et qui consiste à prendre par 
exemple à deux années d'intervalle deux photo- 
graphies exactement du méme endroit orientées 
exactement de la méme facon. Si on met ces 
deux photographies dans un appareil de resti- 
tution, là où il n’y a pas de déformation il n’ap- 
paraîtra aucun relief, les deux photos sont iden- 
tiques; là où il y a eu déformation il apparaîtra 
ce que nous appelons un pseudo-relief, et ça 
délimitera la zone dans laquelle la restitution 
plus détaillée est nécessaire. 
Deuxième application, groupe d’applications, 
c’est celle de l’étude de l’évolution des glaciers. 
Là nous trouvons deux types de méthodes, l’une 
se rapportant à la photogrammétrie terrestre, 
l’autre à la photogrammétrie aérienne. Je dirai 
que les deux applications ne sont pas à la même 
échelle — la photogrammétrie terrestre permet 
des déterminations extrémement précises des 
mouvements locaux du glacier, alors que la 
photogrammétrie aérienne permettra, elle, une 
restitution générale seulement à des échelles 
plus petites permettant d'envelopper des zones 
plus importantes, et par conséquent d'étudier 
plutót la variation de volume du glacier que les 
mouvements ou les vitesses particuliéres du 
glacier dans certains de ses points. 
Troisiéme catégorie d'expériences ou d'essais 
pratiques réalisés concernant l'architecture. 
Déjà un Congrés de 1948 l'Institut Géographi- 
que National avait présenté une restitution de la 
Sainte Chapelle de Paris. Plus récemment, à la 
demande de l'Unesco il a été amené à aller 
prendre des photographies et à faire la restitu- 
tion de temples de la Haute Nubie, de temples 
d'Abboussimbel qui reviennent au premier plan 
de l'actualité, vous le savez, avec la prochaine 
construction envisagée du barrage d'Assouan. 
Une restitution compléte a été faite pour cer- 
taines parties des temples, ou certains temples 
ou certaines parties de temple, en particulier du 
  
  
  
  
  
 
	        
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