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dans son plan d'une quantité D égale par exemple à l'écart interpupillaire, et à examiner
le couple obtenu dans un appareil de restitution : on obtient que les rayons homologues-des
deux faisceaux perspectifs se coupent pour former une image plastique sur laquelle on peut
faire des pointés stéréoscopiques. Cette image est un plan d'éloignement fixe Z partout
où il n'y a pas eu de déformation ; dans le cas contraire, il est possible de mesurer le
déplacement, le pointé stéréoscopique se faisant pour un éloignement différant de l'éloi-
gnement Z d'une quantité égale à :
zi (dx = = dz )
où : x, y, Z = coordonnées d'un point M du parement par rapport au point de vue (fig. 1)
dx, dy, dz = déplacements de ce point
f = distance principale de l'appareil de prise de vues,
Certes la distorsion des objectifs introduit une certaine erreur théorique, ce qui con-
duit à préférer des objectifs orthoscopiques ; mais l'effet de cette distorsion, partiellement
compensé par un basculement complémentaire, est négligeable puisqu'identique en des points
voisins dont il faut apprécier les déplacements relatifs.
Examinée dans son ensemble, la méthode se prête bien à une étude comparée rapide
du comportement d'un barrage, pour plusieurs raisons de simplicité, de précision et de
commodité qu'il convient d'examiner,
Le fait que l'image obtenue doive être un plan perpendiculaire à l'axe de la prise
de vues permet une mise en place qui ne fait intervenir aucun angle mesuré sur le terrain :
autrement dit, l'opération peut avoir lieu sans aucun calcul, ni méme sans aucune obser-
vation, pourvu que les deux prises de vues soient bien effectuées du même point, supposé
fixe bien entendu, L'examen stéréoscopique permet en outre une grande précision dans
cette mise en place, dont l'expérience a prouvé la rapidité.
L'image formée, le pointé stéréoscopique est possible et précis, En outre, dernier
avantage important, on peut tracer des courbes d'égale déformation, sur un plan homo-
thétique du cliché : par exemple sur un agrandissement du cliché original, ce qui résoud
le probléme de la localisation et de la représentation des déformations.
Certes, on n'obtient qu'une image non métrique : du fait même de l'unicité du point
de vue, l'échelle varie en raison inverse de la distance de ce point au barrage, de sorte
qu'on ne peut parler, au sens rigoureux du terme, d'une équidistance, puisqu'elle ne cor-
respond pas à une déformation de valeur fixe : un déplacement dx vers l'aval est donné
D
par l'expression dx - € dZ c'est-à-dire qu'il varie avec z pour une même valeur dZ
de l'équidistance introduite sur l'appareil de restitution. Mais il est possible de tracer sur
le document des lignes donnant le coefficient d'échelle : ce sont les projections, sur le plan
d'agrandissement du cliché, des intersections avec le plan Z = Constante de la surface du par-
rement, Leur tracé permet une évaluation directe de la déformation.
Encore ne lit-on sur le document photographique, rappelons-le, que la composante
du déplacement parallèle au plan du cliché. Il est donc nécessaire de présenter deux aus-
cultations à partir de points de vue à peu prés symétriques : les deux restitutions ne sont
pas destinées à se confirmer (une zone déformée sur l'une pourrait ne pas l'étre sur
x
l'autre), mais à se compléter.
Aussi bien la méthode proposée n'a-t-elle jamais eu l'ambition de remplacer la
restitution classique, dont elle n'a ni la précision, ni la rigueur d'interprétation. Elle
n'est qu'une méthode qualitative, permettant de décider si la restitution est nécessaire
ou non, Ainsi considérée, elle résoud les problèmes posés :
- simplicité d'emploi
- rapidité d'exécution
- représentation figurée des déformations
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