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sent le plus souvent des couples susceptibles d'une exploration compléte et permettant
une formation précise du modèle par les procédés habituels.
Dans le cas des couples incomplets, ou de sujets présentant de grandes différences
d'éloignement, on peut appliquer la méthode ciedessus décrite pour l'auscultation des
barrages.
On évite par ce moyen d'utiliser à la prise de vues des matériels du genre photo-
théodolite, plus lourds, moins souples, offrant des possibilités moins étendues en ce qui
concerne les inclinaisons des axes des chambres métriques, et qui n'éviteraient d'ailleurs
pas la détermination des coordonnées d'un certain nombre de points du monument.
C'est ainsi qu'ont été établis des plans et élévations de diverses parties des temples
d'ABOU SIMBEL et de KALABCHAH avec représentation en courbes de niveau (jusqu'à
équidistance de 2 millimétres) de motifs sculpturaux intéressants (facade du temple
d'ABOU-SIMBEL, statue de RAMSES II, etc...) ; les plans ont permis de faire des ma-
quettes en plátre de ces motifs par le procédé utilisé pour la confection des cartes en
relief,
| IV - HYDRAULIQUE |
En hydraulique, les stations d'essais sur modèles réduits ont pour but de contróler,
sur le modele réduit, les perfomances en puissance et rendement d'une turboemachine
installée dans une usine hydroélectrique.
Pour que les résultats obtenus soient valables, il y a lieu de s'assurer que le modèle
et l'ouvrage réel sont parfaitement semblables, et de prévoir en particulier que, si la tur-
bine n'était pas entièrement conforme au modèle essayé, il faudrait faire subir à ce der-
nier la même déformation que celle constatée sur l'ouvrage réel. Dans le cas des roues
de turbine, la précision nécessaire sur le tracé général de la roue est de l'ordre de 1 à
2 millimètres sur l'ouvrage réel, ce qui représente quelques dixièmes de millimètres sur
le modèle (les rapports de similitude courants allant de 1/5 à 1/10).
La photogrammétrie fournit un procédé de contrôle particulièrement commode, puis-
qu'il suffit de restituer les deux surfaces à la même échelle, et en courbes de niveau à
des équidistances correspondantes, pour avoir des tracés qui doivent théoriquement être
Superposables, les défauts de similitude apparaissent alors immédiatement.
A la demande du Laboratoire National d'Hydraulique, 1'I.G.N. a mis au point une
méthode pratique de contr8le des pales et des roues deturbineshydrauliques. Certaines
difficultés se présentaient en effet à priori:
1° ) Pour que les restitutions soient facilement comparables, il faut que les éloie
gnements soient mesurés suivant des directions homologues des deux images plastiques.
Il faut donc définir un système de référence, lié par exemple à la surface réelle, et que
l'on peut reconstituer sur le modèle réduit,
Cette difficulté a été résolue de façon satisfaisante par la matérialisation, avant la
prise de vues, d'un certain nombre de repères distribués sur la surface réelle suivant un
schéma géométrique bien déterminé que l'on peut reconstituer sur le modèle réduit dans
le rapport de réduction convenable.
La première image plastique étant orientée de façon arbitraire, il suffit alors de
mesurer les éloignements des repères, puis d'orienter la deuxième de façon à retrouver
des éloignements aussi voisins que possible des précédents.
2^) Le matériel de prise de vues rapprochées dont dispose l'I.G.N. (matériel défini
ci-dessus pour l'auscultation des barrages) permet d'obtenir une netteté suffisante de
l'image à une distance de l'ordre de 3 mètres, à condition de diaphragmer au maximum,
ce qui n'est pas une gêne.
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