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4°) les profils des piles ;
5?) le niveau de l'eau à la date de prises de vues ;
6°) le rattachement du plan en élévation au nivellement général du Royaume.
Tous ces divers aspects du problème ont été réunis dans la restitution de 6 paires pour
chaque parement. fig. 19bis, P1 X.
II. Méthode de prise de vues.
Comme il était impossible d'assurer la prise de vue à partir de la terre ferme il fut fait
usage d’un bateau amarré a un câble tendu au-dessus de la Meuse. fig 20, Pl XI.
Les prises de vues eurent lieu à l’aide de deux chambres métriques situées à l'extrémité
d’une base fixe de 3 m.
La distance à l’objet était de 30 m. Les prises des clichés pour chaque paire étaient syn-
chronisées.
Pour assurer l’orientation absolue des clichés, divers points matérialisée sur le pont fu-
rent nivelés ei coordonnés.
Etant donné les conditions de travail difficiles nous avons fixé le rapport de base à 1/10
pour disposer sur chaque paire photographique d’un ensemble, qui permettait chaque fois, la
restitution d’une arche avec les piles adjacentes. (fig 19, Pl X)
De cette façon les paires purent se limiter à 6 pour chaque parement. Une dernière rai-
son justifiait cette façon de procéder : ce sont les possibilités d’orientation qui étaient limitées
car les négatifs devaient avoir une amplitude de vue permettant pour chaque paire la pratique
symétrique des mesures parallactiques.
II. Conclusions.
Quoique ce relevé constitue une application ordinaire de la photogrammétrie, il y a lieu
de situer sa réelle importance, car elle se montre effectivement indispensable dans un cas où la
méthode classique est pratiquement impuissante.
Cette dernière rencontrerait au cours de ce travail des difficultés techniques insurmonta-
bles, le coût d’exécution en serait très élevé et enfin l’intégralité de toutes les exigences archi-
tecturales n’aurait pu être rendue par un quelconque procédé classique. fig. 21, Pl. XI.