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86 DISCUSSION ON EDUCATION IN PHOTOGRAMMETRY |
able in many European universities for those who
are specialising in geodesy and surveying. That
brings the geodetic engineer who is already in
the field of photogrammetry to a level which is
considerably higher than that mentioned by
Professor McNair, where photogrammetry and
surveying are no more than part of a civil
engineer’s course. That is the great difference in
principle.
Furthermore, what a full study of photo-
grammetry means is proved by the ITC where
our students have, as an average, 600 hours of
lectures in the full course, and close to 1,000
hours of exercise. I would also add, that
fortunately we do not provide people only to
Europe, Mr McNair, but also to other countries
throughout the world, including the United
States.
Prof A. J. MCNAIR: In reply to Dr
Schermerhorn's remarks, I might add that one
of the great sources of supply for teachers in
photogrammetry in the United States is the very
one he mentioned. We are not training or ed-
ucating teachers in photogrammetry in the
United States. There are too many lucrative
openings in commercial mapping or in govern-
ment service, so that our students go immediate-
ly into other areas and do not remain in
teaching.
Professeur F. RUELLAN: En ce qui concerne
la photogrammétrie proprement dite, comme
vous le savez tous, c'est l'Institut Géographique
National qui assure la formation des photogram-
métres en France, soit dans son Ecole des
sciences géographiques, soit dans les stages qui
sont organisés à la fois pour des Frangais et des
étrangers.
Je voudrais parler plus spécialement de Pin.
terprétation des photographies aériennes. Il y
avait là une assez grande lacune, parce que le,
utilisateurs ne sont pas toujours les mêmes
personnes que les photogrammetres, et dans les
universités françaises il y a actuellement un.
mouvement pour développer l’enseignement de
l'interprétation en donnant la base essentielle ei
photogrammétrie. Il faut signaler cet enseigne.
ment, d'une part à Rennes, d'autre part à Pari
et à Strasbourg — Faculté des sciences et Facul.
té des lettres-sciences humaines, — d'autre part
à Aix et d'autres universités suivent. Je voudrais
signaler tout particuliérement la création à l'uni.
versité de Rennes d'un brevet d'interprétateun
de photographies aériennes, brevet qui est déli
vré par le Ministére de l'Education Nationale
aprés un an d'études comprenant une heure de
cours par semaine et trois à quatre heures de
travaux pratiques, ce qui représente déjà un
certain entraînement. Enfin, l’Ecole Pratique
des Hautes Etudes de Paris vient de créer à
Dinard une section de géomorphologie littorale
qui s’occupe tout particulièrement de l’inter-
prétation des photographies aériennes, et pas
exclusivement pour le littoral.
Voici à peu près quelle est la situation, mais
si l'on examinait dans le détail on s’apercevrai
que le mouvement s’amplifie — c’est ainsi qu’à
l’Institut de Géographie de Paris, Sorbonne, i
y aura un cours d’interprétation à partir du moi
d’octobre, et d’autre part je voudrais signaler
que l’on examine dans les diverses universités la
possibilité d’étendre les brevets d’interprétateurs
de photographie aérienne, car il n’y a évidem-
ment aucune raison, sinon une raison person
nelle, pour qu’il y ait seulement ce brevet à
l’université de Rennes.