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N'doumé, Claude Thierry
L'enquête agronomique s’est déroulée en janvier et février 1997 (certaines vérifications furent effectuées en
février 1998), donc en grande saison séche. Elle a concerné 358 parcelles, dont 159 cacaoyéres (cacao ou
dominante cacao) et 197 caféiéres (café ou dominante café) dans la zone pilote du PFR. Seules les parcelles
ayant plus de 5 ans ont été prises en compte, en principe, excluant donc les jeunes plantations non stabilisées
agronomiquement. En effet, on a considéré que cet áge correspondait à celui de la "fermeture" des parcelles.
Pour chaque parcelle, une fiche d'enquéte a été remplie, prenant en compte des variables identificatrices de la
parcelle (au nombre de 13), et descriptives aux plans agronomique (15), topographique et pédologique (4) et
socio-économique (1). Une base de données a été constituée en temps réel lors des enquêtes (LACHENAUD,
1997), puis une analyse des correspondances multiples (ACM) a été réalisée sur l'ensemble des données. Cette
méthode met en évidence de grands axes de variation indépendants, qui expriment la variation conjointe de
plusieurs variables.
Pour les deux cultures, le premier axe est toujours un axe d'intensification. Ainsi, en cacao, par exemple, il
oppose les parcelles à forts rendements, en bon état agronomique, aux parcelles peu productives, ou quasi
abandonnées, établies selon l'ancien systéme de culture à base de matériel végétal non amélioré. Le niveau
d'intensification, caractérisé simplement par le rendement estimé par les enquéteurs, constitue donc un indicateur
résumant à la fois l'intégrité des parcelles et l'état végétatif des arbres qui les constituent, deux paramétres
susceptibles d’être révélés par télédétection satellitale (FLORI et al. 1997).
2.2 Traitements préliminaires des données géographiques
La scéne SPOT-XS 46-336 (du 29 mars 1998) de niveau 2A a été préalablement coregistrée à la mosaique
numérique des 9 planches du PFR, elles-mêmes géo-référencées dans leur système d’origine (UTM-Clarke
1880). L'erreur quadratique moyenne de géo-référencement de la mosaique des planches PFR est inférieure à 5
m. et celle de coregistrement de l'image SPOT à 2,5 m. Le re-échantillonnage de l'image est réalisé au plus
proche voisin, n'introduisant pas de distorsion radiométrique supplémentaire . Cette opération permet de
superposer l'image et les planches PFR pour la sélection des parcelles d'entrainement et de contróle. Les
planches cartographiées du PFR ont été numérisées en différents plans : parcellaire cultural (café et cacao),
habitat, routes et bas-fonds. Le logiciel utilisé pour toutes ces opérations est ERDAS Imagine 8.2.
2.3 Classification de l'image
La méthode de classification utilisée est la "classification supervisée au maximum de vraisemblance"
qui suppose la connaissance préalable de la zone d'étude et de la réalité-terrain (DELGADO et al, 1997 ; PAIN-
ORCET et al, 1989). Dans notre étude, cette connaissance est effective grâce à la disponibilité des données du
PFR définissant de façon indicative les classes d’occupation du sol et surtout aux enquêtes agronomiques
réalisées en 1997-98.
La classification a été réalisée en plusieurs étapes :
- identification des thémes ("classes") ;
- Choix des parcelles d'entrainement ;
- contróle de la régle de classification sur la zone-test ;
- validation sur l'ensemble de la scéne.
2.3.1 Identification des thémes et choix des parcelles d'entrainement.
8 thémes ont été définis: Café, Cacao, Forét, Jachére (incluant les vivriers et le coton), Friche (grandes
graminées, Chromolena odorata, vieilles jachères, recru forestier), Habitat-Zone dénudée, Défriche et Bas-fond,
pour un total de 63 "parcelles" d'entrainement représentant 302 ha, soit 1,01 % de la superficie étudiée
(Tableau 1).
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXIII, Part B7. Amsterdam 2000. 973