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b) - coûts de maintenance voire de fonctionnement,
supérieurs pour quelques années encore, surtout si la chafhe numéri-
‘que ne doit servir qu'à traiter des clichés aériens en dehors de toute
application spatiale,
c) - lourdeur plus grande du processus dans le cas oü
l'on ne traite que quelques clichés aériens isolés, redressés par
clichés entiers avec un fort coefficient d'agrandissement (3 ou 6 x),
nécessitant alors un balayage trés fin et le traitement informatique
d'un nombre considérable (plusieurs 109 voire 109 ) pixels,
IV - Conclusion
Il est difficile de prévoir, en présence de cette liste
d'avantages et d'inconvénients, lequel, du numérique et de l'analo-
gique l'emportera et à partir de quand,
La réponse appartient en partie aux constructeurs,
Elle dépend aussi d'autres facteurs, qui, étant donné
la relative étroitesse du marché où semble être restée l'orthophoto-
graphie, par rapport aux autres formes plus élaborées et interpré-
tées de restitution planimétrique, sont extérieurs à la technique
orthophotographique,
Ces facteurs se situent en amont de l'orthophoto, dans
la forme sous laquelle seront disponibles les données, de plus en
plus numériques par leur provenance spatiale, Ils se placent en paral-
léle, par suite du développement de l'informatique et des fichiers
MNT en cours de constitution dans de nombreux pays et enfin en aval,
par les possibilités offertes avec les imprimantes couleurs rapides,
électrostatiques ou à laser,
Ce n'est pas le produit orthophoto qui sera le moteur
réel de cette évolution, mais inversement il appartient aux photo-
grammétres et aux constructeurs de ne pas le laisser plus longtemps
à l'écart des progrés technologiques réalisés par ailleurs et dont il
pourrait en bénéficier pour connaftre un nouveau développement,