Full text: XVIIth ISPRS Congress (Part B3)

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- la mortalité: des axes meurent et peuvent éventuellement 
tomber. 
- PROCESSUS DE CROISSANCE : détermine si le méristeme s'allonge ou réalise une pause 
- PROCESSUS DE RAMIFICATION : détermine si de nouveaux axes apparaissent ou non. 
- PROCESSUS DE MORT : détermine si le méristeme meurt ou non. 
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Le graphique A représente l'arbre 
d'horloge donnent naissance à un 
  
  
Le graphique B représente. suivan* 4ne série d'étapes 
total réalisable si tous les cycles successives, la réalisation des différen' s tests de croissance 
des méristèmes terminal et axillaire. 
entre-noeud. Dans cet exemple. on considère que chaque top d' horloge est 
annuel (l'U.C. est restreinte à un urique entre-noeud) 
Nous remarquons à 1 an une prernière élongation, puis deux 
Ainsi peuvent être modélisées pauses a 2 ans, ensuite deux éiongat.ons dont une ramifie à 
croissance, ramification et 
mortalité. croissance de cet a/" à 9 ans. 
Figure 1 Fonctionnement du modèle mathématique de 
croissance. 
2.4 Le logiciel AMAP 
La simulation procédurale des plantes repose sur la modélisation 
des processus de croissance, ramification et mortalité.On cherche 
à construire la plante en considérant des concepts très détaillés 
plutôt que les notions de haut niveau définies par la botanique 
architecturale: complexe réitéré, axe, unité de croissance (Jaeger, 
1985). 
Considérer une plante par le détail conduit tout naturellement à 
s’intéresser aux entre-nœuds, entités fondamentales à la base de 
la construction végétale. L'organisation architecturale de la 
plante intègre ensuite les notions d’UC, d’axes et de complexes 
réitérés. 
Le logiciel de simulation de la croissance des plantes sur la base 
de leur modélisation architecturale porte le nom d’AMAP 
(Atelier de Modélisation de l’Architecture des Plantes). 
L’analyse des mesures faites sur le terrain conduit à la 
constitution d’un fichier de paramètres contrôlant la croissance 
et le développement des plantes. Le programme de simulation 
proprement dit, encore appelé moteur de croissance utilise ces 
informations pour générer stochastiquement des maquettes 
tridimentionnelles de plantes à un âge donné. Ces plantes 
peuvent être agencées en formations végétales diverses dans un 
espace possédant une topographie déterminée. 
3. SIMULATION DE COUVERTS VEGETAUX 
3.1 La plante et son environnement 
L’étude architecturale est toujours pratiquée sur une population 
d'individus dans un contexte agro-climatique donné. L'analyse 
3 ans (puisqu'il s'agit d'un nouvel axe)... Nous terminons la 
209 
statistique du fonctionnement des méristémes permet alors de 
reproduire l'architecture des plantes étudiées avec toute sa 
variabilité. L'effet des facteurs environnementaux (sol, 
fertilisation, alimentation hydrique, éclairement …) peut être pris 
en compte en analysant les paramètres architecturaux sur des 
sites différents ou recevant des traitements différents. 
Reconstituer des formations végétales ne se réduit pas cependant 
au positionnement dans un espace donné de plantes simulées 
indépendamment les unes des autres: la compétition entre 
plantes voisines doit être prise en compte (Blaise, 1991). Cette 
compétition intervient à différents niveaux. Nous n’aborderons 
pas ici les compétitions racinaires mais nous intéresserons à la 
compétition des parties aériennes. Cette compétition est surtout 
liée à la pénétration du rayonnement dans la canopée. La 
pénétration du rayonnement dans la bande spectrale 400-700 nm 
est primordiale car elle conditionne la photosynthèse. Mais 
d’autres bandes spectrales influant sur la morphogénèse (en 
particulier dans les longueurs d’onde 660 et 730 nm) 
interviennent également. 
Outre l’action de la lumière, des phénomènes de gêne physique 
à l’intérieur de la couronne d’un arbre ou entre les couronnes 
d’arbres voisins peuvent conduire à un élagage des axes 
végétatifs. 
3.2 Discrétisation de l’espace et des plantes 
L’un des problèmes qui se présentent à nous réside dans la 
résolution des collisions entre entités géométriquement connues. 
La solution la plus directe est d’utiliser la géométrie analytique 
qui, à l’aide d’outils classiques, nous donnera entière satisfaction 
dans la plupart des cas. Cette approche n’est cependant utilisable 
que pour des scènes composées d’un nombre limité de volumes 
et de surfaces de géométrie simple. Elle n’est en revanche pas 
envisageable pour traiter le cas de formations végétales 
comportant un très grand nombre d’éléments. Aussi avons nous 
utilisé la technique de l’espace voxel qui a déjà été mise en 
œuvre pour gérer les interactions entre une plante et son 
environnement (obstacles, ombrage) lors de sa croissance 
(Green, 1989). 
Un espace voxel est défini comme une région de l’espace 3-D 
discrétisé suivant un maillage régulier en parallélogrammes ou 
voxels. Grâce à cet espace discrétisé, il est plus facile et plus 
rapide de déterminer certaines relations, telles la proximité ou 
l’intersection, entre des objets géométriques que par l’utilisation 
de la géométrie analytique. En effet, les objets à traiter sont des 
organes végétaux considérés non plus comme des entités 
géométriques, mais comme des ensembles de voxels. Un voxel 
est alors considéré comme occupé dès lors qu’il est traversé par 
un organe. 
3.3 Détection et traitement de la gêne 
Une gêne peut intervenir chaque fois qu’un axe pénètre dans un 
voxel déjà occupé. Suivant les cas, différents traitements 
peuvent cependant être réalisés. En effet, pour des raisons 
mécaniques, la probabilité de collision entre deux axes est 
fonction de leur "éloignement topologique”. Par exemple, deux 
axes portés par la même UC sont peu susceptibles, malgré leur 
proximité, de se gêner mutuellement. À l’inverse, deux axes 
géométriquement proches et appartenant à des branches 
maîtresses différentes, a fortiori à des plantes différentes, ont de 
 
	        
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