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Puis, sur cette classification, il doit
définir des paysages qu'il juge
importants et caractéristiques du milieu
étudié. Il établit donc une typologie des
paysages, en créant la base de
connaissances qui va servir à analyser
l'image. Cette base est constituée de la
composition type de chaque paysage, de
l'échelle d'observation préférentielle
pour chaque paysage et d'un seuil de
rejet propre à chaque paysage.
Soit une image classée I à N Classes,
numérotées de 1 à N, la classe O étant
constituée des points non classés. Un
paysage P est alors caractérisé par:
- N+1 pourcentages,
- une échelle préférentielle
- un seuil de rejet.
Exemple: soit l'image classée à 6
classes, dont la légende est:
classe 1: rizières à bonne maîtrise
de l'eau
classe 2: rizières à maîtrise de
l'eau plus aléatoire
classe 3: rizières à mauvaise
maîtrise de l'eau
classe 4: boisements
classe 5: eau
classe 6: nuages
Nous dirons qu'un paysage de rizières
bien irriguées se compose de:
-50% de rizières à bonne maîtrise de
l'eau
-25% de rizières à maîtrise de l'eau
plus aléatoire
-10$ de boisements (eucalyptus,
bocages)
-10$ d'eau
-5% d'autres phénomènes
Ce paysage est caractérisé par un
"vecteur-composition" à 7 composantes,
une par classe et une pour les non
classés (la première). Ici ce vecteur est
donc (0,50,25,0,10,10,0)
Nous procédons alors à une analyse de
l'image en cherchant les regions qui
correspondent à chaque type de paysage
décrit par l'expert dans la base de
connaissance.
Pour cela, en tout point de l'image, nous
recherchons quelle composition de paysage
se rapproche le plus de celle de son
voisinage et nous classons ce point dans
ce paysage. Ainsi, nous examinons une
fenêtre centrée sur ce point, nous
calculons sa composition en pourcentage
de chacune des classes, et nous comparons
cette composition à chacune des
compositions idéales définies pour chaque
paysage. La composition "la plus proche"
détermine le paysage auquel sera attribué
le point. Nous verrons plus loin quelle
distance utiliser pour effectuer cette
mesure.
551
4.4 Résultats
Nous obtenons donc, en fin de calcul,
pour chaque point, un paysage et une
distance, la distance entre la
composition théorique de ce paysage et la
composition réelle de la fenêtre étudiée.
4.5 Taille de fenêtre
En fait, nous faisons varier la taille de
la fenêtre d'étude dans un intervalle.
Pour chaque taille de fenêtre, nous
calculons le paysage "le plus proche" et
la distance correspondante (distance
entre la composition théorique du paysage
et la composition réelle de la fenétre).
Enfin, parmi cet ensemble de paysages,
nous ne conservons que le paysage pour
lequel 1a distance est minimale, ainsi
que la taille de la fenétre associée.
Quelle taille de fenêtre considérer?
Rogala (Rogala, 1982) souligne que "la
recherche d'un voisinage préférentiel,
lié aux données, est un faux problème car
une image est interprétable à plusieurs
niveaux", celui des parcelles, celui du
terroir, celui de la région... Mais en
fait, l'analyse que l'on fait du paysage
a toujours des échelles privilégiées,
celles correspondant aux aires de
référence des paysages.
Pour un paysage donné, le meilleur choix
pour obtenir un résultat cohérent avec
l'analyse préalable, est une taille de
fenêtre dont la surface est voisine de la
surface moyenne des aires de référence.
L'echelle préférentielle est un élément
important qui vient pondérer 1° analyse
frequentielle des paysages. Nous en
tenons compte en choisissant les
dimensions de la fenêtre d'étude. Nous
pouvons voir figure 1 l'influence de
cette échelle: elle détermine ici (voir
ligne en pointillé) le choix entre le
paysage 3 (30 sur l'axe des ordonnées) et
le paysage 4 (40 sur l'axe). Elle se
révèle particulièrement importante dans
le cas de minimums locaux multiples
proches, comme c'est le cas figure 1.
4 Distance
Paysage ( x 10)
Distances
.... Paysages
>
3.7. 32.15: 29 23 27 31 35 39 43 47 51 Taille -
FIGURE 1
Influence de l'échelle préférentielle sur
l'analyse fréquentielle des paysages.