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Avec la popularité grandissante de l’imagerie
numérique et le besoin de plus en plus fréquent
de superposer des cartes numériques sur des
images du même territoire, on assiste à un regain
d’intérêt pour le redressement. Parallèlement à
cette situation, les outils d’acquisition d’images
numériques ont subit une évolution si rapide
qu’ils compétitionnent maintenant avec les
capteurs analogiques courants. Par exemple, les
numériseurs à balayage, communément appelés
"scanners", permettent maintenant de créer des
images dont la résolution peut permettre de
pointés équivalents à ceux réalisés sur des
photographies à l'aide d'appareils
photogrammétriques conventionnels. De méme,
les caméras numériques peuvent dans plusieurs
cas de photogrammétrie à courte distance
remplacer avantageusement les caméras avec film.
Toutes ces images étant sous forme numérique,
leur redressement se réalise naturellement de
facon totalement numérique. La mathématique
décrivant la géométrie projective étant bien
connue, de nombreux logiciels de redressement,
appelés dans certain cas logiciel de corrections
géométriques, sont présentement disponibles. De
ce fait, toutes les contraintes mécaniques et
optiques sont éliminées sans compter que le coüt
du logiciel de redressement ne représente qu'une
infime partie du prix des redresseurs analogiques.
Devant cet engouement pour les nouveaux
logiciels de redressement, cet article présente les
différents critéres et options que ces redresseurs
numériques doivent satisfaire pour rencontrer les
besoins des photogrammétres.
2. LOGICIEL DE REDRESSEMENT
Les logiciels de redressement permettent tous de
corriger l'effet de l'inclinaison du plan de la
photographie. Certains logiciels de redressement
différentiel permettre en plus de corriger l'effet
du relief. Dans les deux cas, ces programmes
construisent une image synthétique ayant une
échelle constante à partir de l'image originale et
d'une série de points d'appui sur le terrain. Afin
de rendre l'opération de redressement facile, un
logiciel de redressement doit permettre, en plus
de l'affichage et de la manipulation de l'image à
corriger, certaines opérations de base comme le
pointé, la saisie des coordonnées-image et
l’interaction avec une base de données de
coordonnées terrain. Les grandes étapes d'une
opération de redressement numérique sont
illustrées à la figure 1. Chacune d'elle fait l'objet
d'explications détaillées dans les sous-sections qui
suivent.
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2.1 ACQUISITION DE L'IMAGE
NUMERIQUE
| 2.2 SELECTION DES POINTS D’APPUI |
23 SELECTION DE LA ZONE A
REDRESSER
| 2.4 TRANSFORMATION PROJECTIVE
2.5 UTILISATION DE L'IMAGE
REDRESSEE
OU DE L'ORTHOPHOTOGRAPHIE
Figure 1. Etapes d'un redressement numérique
21 Acquisition de l'image numérique.
Tout le procédé de redressement étant
numérique, on se doit tout d’abord de disposer
d'images numériques, c'est-à-dire d'images sous
forme de matrices de pixels. Les pixels sont
représentés sous forme de tons de gris ou de
couleurs. En noir et blanc, ces pixels possédent
des tons de gris s'échelonnant généralement sur
256 niveaux. Il existe deux moyens de produire
l’image originale sous cette forme, soit la
numérisation d'une photographie existante avec
un numériseur à balayage ("scanner") ou
l'utilisation de senseurs numériques pour capter
directement la scéne sous forme numérique.
Bien que la logique voudrait que l'on capte
directement l'information visuelle sous forme
numérique sans passer par un support analogique
comme le film, des considérations technologiques
font en sorte qu'il est souvent préférable de
numériser une photographie prise de façon
conventionnelle. En effet, la dimension réduite
des senseurs et le nombre limité de pixels du
capteur entraînent une échelle photographique
souvent trop petite lorsque l’on veut
photographier la totalité d'un objet qui se trouve
alors à une grande distance. Dans ce cas, la
dimension d'un pixel à l'échelle objet devient trop
grande.
Les numériseurs à balayage quant à eux ont
connu un développement technologique si
important qu'ils représentent maintenant des
outils de mesures au méme titre que les
comparateurs photogrammétriques usuels. En fait,
ils supportent maintenant le fardeau mécanique
avec lequel les appareils de mesures
photogrammétriques devaient composer. On peut
évaluer les qualités d'un scanner selon différents