Full text: XVIIth ISPRS Congress (Part B4)

  
critéres dont la résolution des images produites, 
la fidélité et la précision métrique du scanner, la 
versatilité du logiciel d'accompagnement et la 
capacité de fonctionner en mode réflectance 
(pour des photographies sur papier) ou 
transmittance (pour des photographies sur film). 
Afin d’assurer le caractère métrique des images 
fournies par un scanner, le calibrage de ce dernier 
doit être réalisé, Comme pour un comparateur, 
on utilise une grille d’étalonnage précalibrée. 
Une fois l’image acquise, l’affichage de cette 
dernière doit se faire par une carte graphique qui 
respecte le plus possible l’échelle de gris ou de 
couleurs retenue lors de la numérisation. En noir 
et blanc, un minimum de 64 tons de gris est 
nécessaire pour assurer une bonne qualité 
d'image (Gonzalez, 1987). Méme si pour une 
carte graphique donnée, l'échelle de gris des 
images est réduite de 256 niveaux à 64, le 
redressement doit quant à lui considérer l'échelle 
de gris originale. 
On doit également favoriser les cartes graphiques 
possédant le plus grand nombre de lignes et de 
colonnes possibles avec une palette de couleur 
d'au moins 256 couleurs. Ainsi une plus grande 
section d'image apparait à l'écran réduisant de ce 
fait le nombre de réaffichages nécessaires. Pour 
que le pixel ne devienne pas trop petit à 
l'affichage, on préférera également les écrans de 
grande dimension. 
2.2 Sélection des points d'appui 
Que ce soit pour le redressement en 2 ou 3 
dimensions, une série de points d'appui terrain est 
nécessaire afin d'établir les paramétres établissant 
la relation entre les coordonnées image et celles 
du systéme terrain. Le logiciel de redressement 
doit permettre le pointé sur l'image des points 
d'appui. L'utilisation d'une souris ou d'une 
tablette graphique facilite grandement cette tâche. 
On doit voir à ce que ces points d'appui ne soient 
pas tous colinéaires et que la surface qu'ils 
décrivent soit assez grande pour définir 
adéquatement le ou les plans du terrain à 
redresser. De plus, les points d’appui devraient 
idéalement ceinturer la zone de l’image à 
redresser afin d’éviter l’extrapolation des plans ou 
surfaces de redressement. 
Dans le cas d’un redressement en 3 dimensions, 
deux avenues sont possibles. En effet, si ce 
redressement s’effectue à partir d’une seule image 
accompagnée d’un modèle d’élévation (MNE), il 
suffit de s’assurer qu’il y ait correspondance entre 
ce MNE et l’image. Par contre, si le redressement 
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se réalise à partir de deux images stéréoscopiques, 
différents pointés seront nécessaires. Du fait que 
cette approche demande l’orientation complète 
du couple stéréoscopique, cela sous-entend le 
pointé de repères de mesures et des points 
d’appui terrain sur deux images. 
2.3 Sélection de la zone à redresser 
L’effort de calcul étant relativement important 
lors d’un redressement, le logiciel doit permettre 
à l’opérateur de délimiter la zone qu’il désire 
uniquement redresser. Ceci peut s'effectuer en 
positionnant des marqueurs indiquant les coins de 
cette zone. Afin de réduire l’effort de calcul, le 
programme devra déterminer ensuite la plus 
petite matrice ou grille-image contenant celle-ci. 
Dû au temps de calcul, il peut être souhaitable de 
différer le traitement proprement dit. Ainsi, le 
programme doit permettre d’effectuer le 
redressement de plusieurs images ou parties 
d’entre elles durant des périodes plus propices. 
Le logiciel doit également permettre à l’opérateur 
de fixer l’échelle de l’image redressée ou de 
l’orthophotographie. Par défaut le logiciel devrait 
utiliser l’échelle moyenne de l’image calculée à 
partir des points d’appui. 
24 Transformation projective 
Pour répondre aux attentes des photogrammétres, 
les logiciels de redressement doivent se baser sur 
les transformations projectives en 2 ou 3 
dimensions. Même si des transformations 
polynomiales sont souvent utilisées, le fait que la 
géométrie présente lors de l’acquisition de l’image 
ne soit pas directement modélisée entraîne une 
précision souvent inacceptable (Novak, 1992). La 
transformation projective en deux dimensions 
transfère l’information présente sur le plan de 
limage originale à un autre plan qui 
correspondrait à une image parfaitement 
verticale. En terrain relativement plat, elle peut 
étre avantageusement utilisée vue sa simplicité de 
programmation. Sa forme paramétrique est la 
suivante (Slama,1980 ): 
OX + Ay + à; 
ax +ay+l 
X = 
0, x + A) +0, 
ax +ay+l 
Y = 
l'es 
éqi 
néc 
pro 
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red 
con 
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