critéres dont la résolution des images produites,
la fidélité et la précision métrique du scanner, la
versatilité du logiciel d'accompagnement et la
capacité de fonctionner en mode réflectance
(pour des photographies sur papier) ou
transmittance (pour des photographies sur film).
Afin d’assurer le caractère métrique des images
fournies par un scanner, le calibrage de ce dernier
doit être réalisé, Comme pour un comparateur,
on utilise une grille d’étalonnage précalibrée.
Une fois l’image acquise, l’affichage de cette
dernière doit se faire par une carte graphique qui
respecte le plus possible l’échelle de gris ou de
couleurs retenue lors de la numérisation. En noir
et blanc, un minimum de 64 tons de gris est
nécessaire pour assurer une bonne qualité
d'image (Gonzalez, 1987). Méme si pour une
carte graphique donnée, l'échelle de gris des
images est réduite de 256 niveaux à 64, le
redressement doit quant à lui considérer l'échelle
de gris originale.
On doit également favoriser les cartes graphiques
possédant le plus grand nombre de lignes et de
colonnes possibles avec une palette de couleur
d'au moins 256 couleurs. Ainsi une plus grande
section d'image apparait à l'écran réduisant de ce
fait le nombre de réaffichages nécessaires. Pour
que le pixel ne devienne pas trop petit à
l'affichage, on préférera également les écrans de
grande dimension.
2.2 Sélection des points d'appui
Que ce soit pour le redressement en 2 ou 3
dimensions, une série de points d'appui terrain est
nécessaire afin d'établir les paramétres établissant
la relation entre les coordonnées image et celles
du systéme terrain. Le logiciel de redressement
doit permettre le pointé sur l'image des points
d'appui. L'utilisation d'une souris ou d'une
tablette graphique facilite grandement cette tâche.
On doit voir à ce que ces points d'appui ne soient
pas tous colinéaires et que la surface qu'ils
décrivent soit assez grande pour définir
adéquatement le ou les plans du terrain à
redresser. De plus, les points d’appui devraient
idéalement ceinturer la zone de l’image à
redresser afin d’éviter l’extrapolation des plans ou
surfaces de redressement.
Dans le cas d’un redressement en 3 dimensions,
deux avenues sont possibles. En effet, si ce
redressement s’effectue à partir d’une seule image
accompagnée d’un modèle d’élévation (MNE), il
suffit de s’assurer qu’il y ait correspondance entre
ce MNE et l’image. Par contre, si le redressement
162
se réalise à partir de deux images stéréoscopiques,
différents pointés seront nécessaires. Du fait que
cette approche demande l’orientation complète
du couple stéréoscopique, cela sous-entend le
pointé de repères de mesures et des points
d’appui terrain sur deux images.
2.3 Sélection de la zone à redresser
L’effort de calcul étant relativement important
lors d’un redressement, le logiciel doit permettre
à l’opérateur de délimiter la zone qu’il désire
uniquement redresser. Ceci peut s'effectuer en
positionnant des marqueurs indiquant les coins de
cette zone. Afin de réduire l’effort de calcul, le
programme devra déterminer ensuite la plus
petite matrice ou grille-image contenant celle-ci.
Dû au temps de calcul, il peut être souhaitable de
différer le traitement proprement dit. Ainsi, le
programme doit permettre d’effectuer le
redressement de plusieurs images ou parties
d’entre elles durant des périodes plus propices.
Le logiciel doit également permettre à l’opérateur
de fixer l’échelle de l’image redressée ou de
l’orthophotographie. Par défaut le logiciel devrait
utiliser l’échelle moyenne de l’image calculée à
partir des points d’appui.
24 Transformation projective
Pour répondre aux attentes des photogrammétres,
les logiciels de redressement doivent se baser sur
les transformations projectives en 2 ou 3
dimensions. Même si des transformations
polynomiales sont souvent utilisées, le fait que la
géométrie présente lors de l’acquisition de l’image
ne soit pas directement modélisée entraîne une
précision souvent inacceptable (Novak, 1992). La
transformation projective en deux dimensions
transfère l’information présente sur le plan de
limage originale à un autre plan qui
correspondrait à une image parfaitement
verticale. En terrain relativement plat, elle peut
étre avantageusement utilisée vue sa simplicité de
programmation. Sa forme paramétrique est la
suivante (Slama,1980 ):
OX + Ay + à;
ax +ay+l
X =
0, x + A) +0,
ax +ay+l
Y =
l'es
éqi
néc
pro
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red
con
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En
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Cet
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La
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