Full text: XVIIth ISPRS Congress (Part B6)

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-médiocre qualité des informations de base (structure 
sociale, conflits ethniques, mentalité de la population) 
ainsi qu'un médiocre taux d'acceptation des thémes de 
vulgarisation (surtout dans le domaine de la protection 
des ressources naturelles), dû à la non-participation du 
groupe cible pendant la planification dirigiste des 
activités 
-mauvaise collaboration avec les structures partenaires 
(services technique, administration) due à l'autonomie 
du projet dans la planification et l'exécution des activités 
-création d'un déséquilibre spatial par la promotion d'un 
petit périmètre 
-négligeance des aspects immigration provoquant une 
forte dégradation de l'environnement par une mauvaise 
gestion des ressources naturelles 
  
C'est dans ce contexte que le projet a développé une nouvelle 
approche avec les élements de base suivants: 
-concentration sur des aspects gestion des ressources 
naturelles couvrant toute la province 
-participation du groupe cible à toutes les étapes de 
planification 
-intégration des structures partenaires dans la 
planification et l'exécution des activités 
Pour la mise en oeuvre de cette nouvelle démarche trois 
questions principales se posaient: 
1) Comment contribuer à une meilleure gestion des ressources 
naturelles par la participation du groupe cible? 
2) Comment collecter et analyser des données de planification 
pour une zone dix fois plus large que la zone d'origine? 
3) Comment intégrer d'avantage les structures partenaires? 
Pour faire face à ces problèmes, l'utilisation de la télédetection 
(photos aériennes + images numériques) s'imposait ainsi que 
l'installation d'un Système d'Information Géographique au 
niveau provincial. Parallèlement à l'utilisation de tels outils, il a 
été décidé de mettre l'accent sur la formation des cadres locaux 
dans ce domaine. 
LES PHOTOS AERIENNES 
La base pour une meilleure gestion des ressources naturelles est 
de contrôler le libre accès aux dites ressources, en passant par la 
redéfinition des terroirs villageois et la délimitation de zones à 
vocations différentes. Vu les problèmes liés aux questions 
foncières (droits ancestraux, coutumiers et officiel), cette 
opération ne peut se faire qu'en collaboration avec les 
populations concernées. 
Pour rentrer en contact et en discussion avec les villageois, le 
projet prépare pour chaque terroir villageois des mosaïques de 
photos aériennes à une échelle de 1:14.000 ou 1:10.000. Ces 
photos-mosaïques sont élaborées à partir de photos aériennes 
(1:20.000) interprétées et agrandies (photos avec le transparent 
de l'interprétation) au moyen d'une photocopieuse couleur. 
Sur la base d'un guide d'entretien, les animateurs "Gestion 
Terroirs” expliquent aux villageois quelques caractéristiques de 
base des photos aériennes (origine, ton, texture, structure), ainsi 
que quelques objets bien visibles sur les photo-mosaïques 
(piste, village, cuirasse). Après cette introduction à la photo- 
interprétation, les villageois retrouvent facilement l'emplacement 
des différents objets sur la photo-mosaique (leurs champs, 
collines, villages voisins, etc.). 
Une fois les villageois familiarisés avec les photos de leur 
terroir, les animateurs commencent, lors d'un processus de 
discussion mutuelle, à faire l'inventaire des ressources 
naturelles du terroir villageois sur la base d'une classification 
traditionelle des sols (fig.2) déjà existante en 4 langues locales. 
Les Unités Morpho-Pédologiques (UMP), caractérisées par les 
aspects terrain, fertilité et présence des pierres, sont delimitée 
sur la photo-mosaïque (fig.3.) Cette discussion permet aux 
villageois d'aborder toute sorte de problèmes relatifs à la gestion 
de leurs ressources en eau, bois et aux conflits entre agriculteurs 
et éleveurs. 
Suivant le "FAO-framework for land evaluation" [1], modifié en 
fonction de nos besoins, le projet compare les types d'activités 
pratiquées dans les villages et leurs exigences en ressources 
avec les qualités des Unités Morpho-Pédologiques, afin de 
déterminer les aptitudes de chaques UMP pour différents types 
de vocation. Cette comparaison permet au projet et aux 
villageois de faire des propositions pour une réorganisation du 
terroir villageois concerné. 
Le compromis entre le projet et les villageois est inscrit dans un 
plan de gestion qui comporte les élements suivants: 
1) une carte avec des zones à differentes vocations 
2) description des règles pour l'exploitation des ressources 
3) description des mesures de protection des ressources 
Depuis un an, cette approche est testée dans 8 villages 
autochtones pour chacun desquels le projet est arrivé à élaborer 
un plan de gestion. Les résultats sur la mise en oeuvre de ces 
plans ne sont pas encore disponibles. 
LA TELEDETECTION SATELLITAIRE 
En s'appuyant principalement sur la planification au niveau 
local, il ne faut pas perdre de vue la nécessité d'une planification 
provinciale afin de pouvoir déterminer les déséquilibres spatiaux 
(disponibilité en terre, eau, bois, équipement en infrastructure 
sociale) et d'éviter des investissements inutiles ainsi que des 
actions surdimensionnées et mal localisées. 
Si, au niveau local, la photographie aériennes et les enquêtes de 
terrain sont tout à fait adaptées, par contre c'est la télédétection 
satellitaire qui est utilisée pour pallier le manque d'information 
sur la disponibilité en ressources naturelles à l'échelle de la 
province (1:250.000) et des départements (1:50.000). En effet, 
soit les données sont inexistantes, soit elles sont anciennes, ou 
encore incomplètes [1] [2]. 
Dès lors, plusieurs questions sont apparues: 
-est-il possible d'établir des légendes compatibles avec 
les cartes déjà disponibles 
-0ü et comment traiter les données satellitaires 
(visuellement, par ordinateur)? 
Matériel informatique 
Afin d'étre plus autonome dans le traitement des données 
satellitaires, le projet a acquis en 1991 le programme ILWIS 
(Integrated Land and Water Information System) de l'ITC 
d'Enschede (Pays-Bas), un SIG également concu pour l'analyse 
d'image. L'ordinateur personnel sur lequel tourne ILWIS, ainsi 
que les périphériques nécessaires (table à digitaliser, écran 20", 
imprimantes), sont installés à Diébougou dans un des seuls 
bâtiments électrifiés (par groupe électrogène) de la ville. 
Images 
Pour l'actualisation des informations sur les infrastructures 
routières ainsi que l'inventaire détaillé au niveau départemental, 
- deux scènes SPOT en format digital ont été acquises: 
255 
-SPOT PAN K=50, J=328 du 13 avril 1988 
-SPOT XS K=50, J=328 du 27 octobre 1988 
Pour un premier inventaire des ressources naturelles au niveau 
provincial, une image Landsat en format photographique a été 
achetée: 
 
	        
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