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seulement par manque de matériels, mais aussi par
pénurie de techniciens qualifiés.
Nous avons abordé ci-dessus des questions se rap-
portant à la formation professionnelle ; il ne
faut cependant pas négliger la formation ini-
tiale, c'est à dire celle qui s'adresse aux éco-
liers et aux étudiants d'université. C'est un do-
maine de grande importance mais qui ne sera pas
abordé ici.
4, LES MOYENS A METTRE EN OEUVRE
Tout programme de coopération commence d'abord
par une recherche de financements.
Les sources sont variées Minitéres nationaux,
Agences spaciales, Communautés Européennes,
USAID, CIDA, Organismes internationaux (ONU, FAO,
Banque Mondiale,...) etc.
Les différents programmes sont malheureusement
rarement coordonnés, les objectifs poursuivis pas
toujours les mêmes, et il n'est pas rare de
constater un certain gachis.
Les experts : la coopération passe souvent par
l'envoi d'experts. Ceux-ci ne sont pas faciles à
recruter. En effet, ils doivent avoir un large
spectre de connaissances car il n'est pas rare
que l'on fasse appel à eux dans des domaines qui
n'étaient pas toujours ceux identifiés au départ.
Le problème de la langue n'est pas à négliger.
Les stagiaires n'ont pas toujours une maîtrise
suffisante de la langue véhiculaire utilisée :
anglais ; français, etc... et les messages n'en
sont que plus difficiles à transmettre.
L'idéal est de former des formateurs, c'est à
dire des spécialistes susceptibles de prendre le
relai des experts étrangers. Cet objectif doit
être poursuivi, mais le succès se heurte à une
difficulté pratique l'insuffisante pérennité
des formateurs locaux dans le poste ; en effet,
pour des raisons variées : niveau de salaire
insuffisant, manque de moyens, etc. il arrive
souvent que les formateurs locaux quittent leur
poste plus rapidement qu'il serait souhaitable.
5. LES PROBLEMES RENCONTRES
Les problémes rencontrés pour réaliser des forma-
tions et transfert de technologie efficaces sont
trés nombreux et nous en avons déjà abordé
quelques uns ci-dessus. On mentionnera essentiel-
lement ci-dessous ceux liés à la constance des
efforts :
5.1 la continuité des financements et la perma-
nence des personnels
Il est rare que l'engagement d'un pays "donateur"
s'étende sur une période supérieure à 2 ou 3 ans
; Souvent méme, l'engagement est annuel et c'est
une période trop courte pour pouvoir engager des
actions efficaces de transfert de technologie.
En effet, les actions de formation impliquent la
formation des hommes eux-mêmes, mais aussi la
mise en place de moyens matériels : calculateurs,
restituteurs, systèmes de bureautique, de compta-
bilité et gestion, etc...
Si une action de coopération s'arrête trop tôt,
le risque est grand que tout l'acquit disparaisse
rapidement les personnels changent, les maté-
riels ne sont plus maintenus, etc...
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Un moyen de pallier à cet inconvénient et de
réaliser les formations (lorsque c'est possible)
dans le cadre de longs projets. Non seulement on
est sûr dans ce cas de la motivation des per-
sonnes, mais aussi d'une certaine continuité des
actions et des financements correspondants.
Une part non négligeable des personnels qui ont
suivi des formations de haut niveau à l'étranger
ne restent pas toujours dans le métier lorsqu'ils
reviennent dans leur pays ; Il prennent souvent
des responsabilités administratives ou politiques
qui sont pour eux plus valorisantes. Il est dif-
ficile de chiffrer ce phénoméne, mais il n'est
pas rare. Il ne faut pas toujours d'ailleurs le
déplorer, car il est important que des personnes
bien formées soient à des postes de responsabi-
lité.
5.2 La maintenance des matériels
Il est relativement "facile" pour un pays dona-
teur, de mettre en place des moyens matériels ;
il est en général plus difficile de les maintenir
en bonne marche. Lorsque l'organisme utilisateur
n'a pas les moyens de le faire (ou s'il n'existe
pas localement d'entreprise de maintenance de
qualité) il arrive souvent qu'au bout de 2 ou 3
ans, des matériels de valeur deviennent inutili-
sables ; parfois, au bout de quelques années,
personne ne se rappelle d'ailleurs pourquoi et
pour qui ils ont été mis en place.
5.3 L'adéquation des formations proposées
Il est nécessaire, mais pas toujours facile, que
la nature et le niveau des formations proposées
soient adaptées à l'auditoire. A quoi sert par
exemple de former un spécialiste aux techniques
modernes du traitement numérique des images, si
l'organisme où il travaille ne dispose pas des
matériels correspondants ? A quoi sert de faire
des cours de haut niveau sur les systèmes
d'information géographique, lorsque le pays
concerné ne dispose pas des données nécessaires à
leur mise en oeuvre ?
L'adéquation des formations aux besoins réels
doit étre un souci permanent.
Il faut pour cela que les experts sur place puis-
sent disposer d'un soutien "arrière" efficace
pour pouvoir obtenir les informations néces-
saires, les supports de cours adaptés aux sta-
giaires et d'une maniére générale, les différents
moyens pédagogiques.
6. RECOMMANDATIONS ET EXEMPLES DE REALISATION
Il est facile de faire des recommandations, il
est plus difficile de les mettre en application.
On va cependant s'efforcer de dégager quelques
tendances et de les illustrer sur des cas réels.
Il serait trés utile que les pays et/ou orga-
nismes donateurs coordonnent leurs efforts : ef-
fort financier, mais aussi choix des sujets et
dates des séminaires, cours, etc., organisés dans
les différents pays.
Il serait bon également que la coordination
existe au niveau des Agences et/ou organismes
d'exécution.
On citera par exemple les accords qui lient le
International Institute for Aerospace Survey and
Earth Sciences (ITC) Pays-Bas, et le Groupement
pour le Développement de la Télédétection (GDTA),
France.